Dominique Potier
Député de la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle
Audrey Bardot, suppléante






 
Vous êtes ici :
  Contact Lettre d'information Facebook Twitter


Vidéo à la une


Agenda
Mercredi 17 juillet

Détail de la journée

En circonscription et à l'Assemblée nationale

19h00-21h00 Réunion des députés et des sénateurs socialistes
Sénat
 
 
NEWSLETTER
Restez informés des actualités de Dominique Potier en vous inscrivant à la newsletter

 


> L'activité de votre député sur le site citoyen NosDéputés.fr


contactPermanence parlementaire
27 avenue du Maréchal Foch
54200 TOUL
Tel : 03 83 64 09 99
Fax : 03 83 64 31 05
Nous écrire

Actualités

Samedi 14 décembre

Unanimité !

Unanimité !
Après plusieurs années de travail et de concertation, le SCOT Sud Meurthe-et-Mosellan a été approuvé ce samedi à l'unanimité.



Depuis 5 ans, nous réalisons collectivement un exercice de planification pour les 25 ans à venir. Nous avons successivement répondu à 3 questions : Qui sommes-nous ? Quelles sont les enjeux de notre temps ? Où voulons-nous aller ensemble ?
 
25 ans c’est le temps d’une génération, un temps qui nous projette en 2040.
Pour le mesurer, une astuce est de nous souvenir de notre environnement il y a 25 ans dans les années 1980-1990. Cette décennie fut marquée par la montée des pouvoirs locaux, dans cette révolution que fut la décentralisation. Il apparait clairement que les attendus des lois SRU puis Grenelle visent, depuis quelques années, à réordonner le territoire et à rééquilibrer l’initiative locale au regard de l’intérêt général.  Un peu comme si nous prenions conscience que si la planification a un coût, celui-ci est sans commune mesure avec celui généré par son absence.
 
Qu’avons-nous appris sur nous-même ? Nous sommes un grand territoire qui rassemble un quart de lorrains et qui a vocation à être le cœur du sud de la Lorraine, en lien avec les Vosges et le sud meusien. Nous avons aussi appris que ce territoire demeurait petit à l’échelle de l’Europe, que nos villes même agglomérées pesaient au regard des ensembles urbains outre-rhin. Nous avons surtout découvert que nous étions tous métropolitains, unis dans notre diversité, et fabriquant un modèle original, à taille humaine, multipolaire. Cette multipolarité est la condition même de notre alliance métropolitaine.
 
Les questions du temps présent sont celles posées par deux mutations. La crise économique et sociale nous obsède mais c’est la crise environnementale qui représente le défi le plus important. Le SCOT nous invite à valoriser et à prendre soin de deux biens communs, deux biens précieux : l’argent public et la nature, sol_air_eau.
 
Nous avons planifié, c’est à dire dressé des lignes de partage du sol, et nous avons découvert que cela nous oblige, pour des questions d’éthique et de cohérence à mieux partager nos programmes d’actions. Avoir choisi d’ériger un SCOT dans le Sud de la Meurthe-et-Moselle nous conduit à penser ce périmètre comme un espace d’une programmation qui, à défaut d’être unique, sera au minimum concertée. C’est la promesse portée par le pacte de la multipôle dans les domaines de l’urbanisme, du transport et de l’économie.
Oui, nous devrons renforcer la maitrise publique du foncier, les capacités financières de rénovation et la présence des bailleurs sociaux sur tous les territoires.
Oui, nous devrons coordonner, à défaut d’ordonner, l’organisation des transports, afin qu’aucune population ne soit privée d’une alternative à la voiture individuelle et que chacun puisse accéder de façon fluide aux fonctions métropolitaines au cœur du grand Nancy.
Oui, nous devons, en matière d’économie, valoriser l’atout universitaire et nos capacités de recherche et de développement de façon plus dense qu’ailleurs.
 
La réduction des inégalités sociales et territoriales passera aussi par des périmètres fiscaux revisités et un schéma des équipements et services publics assurant le maillage de l’ensemble du périmètre.
 
Sur notre grand territoire comme ailleurs, les clés du futur sont la coopération, la planification et l’innovation publique. L’arrêt du SCOT adopté ce samedi 16 février est donc une étape importante mais elle doit surtout initier un élan pour aller plus loin dans les coopérations interterritoriales. Pour trouver ce souffle politique qui doit dépasser le temps démocratique de 2014, nous pourrons puiser dans deux grandes inspirations humanistes qui ont façonné notre espace commun. La première est celle du mouvement de l’éducation populaire et mutualiste qui naquit et s’ancra particulièrement dans le milieu rural toulois et lunévillois dans les années 30. La seconde est celle de l’Ecole de Nancy, dans sa dimension scientifique et artistique mais aussi dans l’action sociale où nos aînés furent pionniers.


 
 
 
Assemblée nationale
CMS : Flexit©