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Vendredi 8 novembre
Un hôpital public en bonne santé
Aujourd’hui, aux côtés du Préfet-Directeur de l’Agence Régionale de Santé, des équipes de l’Hôpital Saint-Charles et des élus locaux, nous rendrons compte du travail collectif réalisé au service de la santé publique.
Ma conviction profonde est que dans le cadre contraint de la maîtrise des dépenses publiques, planifier, coopérer et innover sont les seules clés pour réduire les inégalités sociales et territoriales.
Nouvellement élu, l’une de mes premières préoccupations a été de poser un "diagnostic" sur le système de santé publique dont le cœur, pour la plus grande partie de notre territoire, est l’hôpital public Saint Charles de Toul. Avec ma suppléante, Martine Huot-Marchand, ancien médecin PMI, nous avons organisé plusieurs rencontres au cours des derniers mois avec la direction de l’hôpital, les chefs de services, le directeur de l’Agence Régionale de Santé, les syndicats et les élus de ce territoire.
1 – L’Hôpital de Toul se singularise par ses innovations
Ces dernières années, en lien avec les professionnels de santé du territoire, ont été mises en place :
La santé mentale est un domaine qui méritera aussi une attention particulière compte tenu notamment de la prise en charge d’une population carcérale la plus importante du sud lorrain.
2 – Sur le plan financier, le déficit doit être contenu
Notre responsabilité collective est de faire en sorte qu’il se résorbe. Des adaptations et une évolution du système de soin et du positionnement de l’hôpital public de Toul sont actuellement étudiées dans le cadre d’un plan de redressement travaillé avec l’ARS qui mobilisera 1 million d’euros pour accompagner les mutations utiles.
3 – Les acteurs de la santé du territoire ont besoin de sérénité
La qualité des différentes équipes, leur capacité à faire bouger les lignes n’est plus à prouver. Il faut désormais cesser de faire peser sur leurs épaules l’inquiétude quant à l’avenir de l’Hôpital.
Il y a un consensus toulois pour que l’offre de santé publique, en partenariat avec le pôle santé de l’agglomération nancéenne en pleine restructuration, préfigure un maillage polycentrique du territoire.
Forts de ces trois convictions, nous pensons l’avenir de l’hôpital de Toul dans les termes du contrat suivant :
À ma sollicitation, la Ministre de la Santé, Madame Marisol Touraine, a engagé le dialogue, via l’ARS, avec la communauté médicale et le conseil de Surveillance. Je tiens à partager le courrier qu’elle m’a fait parvenir dans lequel elle conforte le rôle de pivot que doit jouer l’hôpital Saint-Charles dans le territoire du Toulois.
> Le courrier de la Ministre de la Santé
Ma conviction profonde est que dans le cadre contraint de la maîtrise des dépenses publiques, planifier, coopérer et innover sont les seules clés pour réduire les inégalités sociales et territoriales.
Nouvellement élu, l’une de mes premières préoccupations a été de poser un "diagnostic" sur le système de santé publique dont le cœur, pour la plus grande partie de notre territoire, est l’hôpital public Saint Charles de Toul. Avec ma suppléante, Martine Huot-Marchand, ancien médecin PMI, nous avons organisé plusieurs rencontres au cours des derniers mois avec la direction de l’hôpital, les chefs de services, le directeur de l’Agence Régionale de Santé, les syndicats et les élus de ce territoire.
De ce travail approfondi d’écoute, il ressort trois éléments :
1 – L’Hôpital de Toul se singularise par ses innovations
Ces dernières années, en lien avec les professionnels de santé du territoire, ont été mises en place :
- Un développement de coopérations médicales avec le CHU de Nancy et la médecine libérale pour optimiser l’utilisation des plateaux médico-techniques (blocs opératoires, imagerie médicale, services des urgences),
- Un accueil du service de garde des médecins libéraux le weekend,
- Une chirurgie de jour en pointe,
- Un développement d’un réseau de gérontologie sur le territoire,
- Des réponses aux attentes émergentes dans les domaines gynécologique et obstétrique,
- Une approche très humanisée de l’ensemble des services.
La santé mentale est un domaine qui méritera aussi une attention particulière compte tenu notamment de la prise en charge d’une population carcérale la plus importante du sud lorrain.
2 – Sur le plan financier, le déficit doit être contenu
Notre responsabilité collective est de faire en sorte qu’il se résorbe. Des adaptations et une évolution du système de soin et du positionnement de l’hôpital public de Toul sont actuellement étudiées dans le cadre d’un plan de redressement travaillé avec l’ARS qui mobilisera 1 million d’euros pour accompagner les mutations utiles.
3 – Les acteurs de la santé du territoire ont besoin de sérénité
La qualité des différentes équipes, leur capacité à faire bouger les lignes n’est plus à prouver. Il faut désormais cesser de faire peser sur leurs épaules l’inquiétude quant à l’avenir de l’Hôpital.
Il y a un consensus toulois pour que l’offre de santé publique, en partenariat avec le pôle santé de l’agglomération nancéenne en pleine restructuration, préfigure un maillage polycentrique du territoire.
Forts de ces trois convictions, nous pensons l’avenir de l’hôpital de Toul dans les termes du contrat suivant :
-
1. Faire du Toulois un territoire pilote en matière d’innovation de santé publique
-
2. Résorber le déficit public
- 3. Créer un climat de confiance en donnant des garanties pour l’avenir
À ma sollicitation, la Ministre de la Santé, Madame Marisol Touraine, a engagé le dialogue, via l’ARS, avec la communauté médicale et le conseil de Surveillance. Je tiens à partager le courrier qu’elle m’a fait parvenir dans lequel elle conforte le rôle de pivot que doit jouer l’hôpital Saint-Charles dans le territoire du Toulois.
> Le courrier de la Ministre de la Santé