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Mercredi 10 février 2016
Pourquoi j'ai voté NON
Dès le 29 décembre, j'ai tenu à exprimer mon opposition à l'extension de la déchéance de nationalité. Sa portée est symbolique. C'est à ce titre que nous devons veiller à ce qu'elle ne fragilise pas l'unité nationale.
Les débats parlementaires ont permis d'aller au fond de ce débat difficile, tant par sa complexité juridique que parce qu'il touche à l'intime de chacun d'entre nous. A cette occasion, nous avons pu débattre d'une proposition alternative que j'ai formulée avec de nombreux collègues qui consistait à remplacer la déchéance de nationalité par une « déchéance nationale ». Celle-ci présentait l'avantage de viser tous ceux qui s'en prennent à la Nation, indépendamment de leurs origines, tout en évitant de créer des apatrides.
Malheureusement, cette solution n'a pas été retenue. C'est la raison pour laquelle, après mûre réflexion, j'ai décidé de voter contre ce projet de loi de réforme constitutionnelle.
Nous devons sortir de ces débats par le haut et dans l'unité. Et saisir collectivement cette occasion pour nous interroger sur le vide béant d'espérance commune qui se révèle être un puissant terreau du fanatisme. La République n'est pas une machine froide, sans esprit, ni récit. J'ai la conviction que le ré-enchantement de la République passera par un nouvel âge de la mondialisation, par une économie qui remettra l'Homme au centre, par une sortie de l'individualisme, par une vraie fierté citoyenne.
Au nom de nos valeurs communes et avec le sens des responsabilités qui sont les nôtres, je pense que nous devons nous rassembler autour de symboles forts, parce qu'universels, et autour de propositions nouvelles pour notre République.
Les débats parlementaires ont permis d'aller au fond de ce débat difficile, tant par sa complexité juridique que parce qu'il touche à l'intime de chacun d'entre nous. A cette occasion, nous avons pu débattre d'une proposition alternative que j'ai formulée avec de nombreux collègues qui consistait à remplacer la déchéance de nationalité par une « déchéance nationale ». Celle-ci présentait l'avantage de viser tous ceux qui s'en prennent à la Nation, indépendamment de leurs origines, tout en évitant de créer des apatrides.
Malheureusement, cette solution n'a pas été retenue. C'est la raison pour laquelle, après mûre réflexion, j'ai décidé de voter contre ce projet de loi de réforme constitutionnelle.
Nous devons sortir de ces débats par le haut et dans l'unité. Et saisir collectivement cette occasion pour nous interroger sur le vide béant d'espérance commune qui se révèle être un puissant terreau du fanatisme. La République n'est pas une machine froide, sans esprit, ni récit. J'ai la conviction que le ré-enchantement de la République passera par un nouvel âge de la mondialisation, par une économie qui remettra l'Homme au centre, par une sortie de l'individualisme, par une vraie fierté citoyenne.
Au nom de nos valeurs communes et avec le sens des responsabilités qui sont les nôtres, je pense que nous devons nous rassembler autour de symboles forts, parce qu'universels, et autour de propositions nouvelles pour notre République.