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Jeudi 29 août 2024
Pour une coalition sociale démocrate
Cet été, je suis allé à la rencontre des élus du territoire et de ceux qui, par l'entreprise ou la vie associative, sont engagés dans la société civile.
Après le choc du 7 juillet, je ressens toujours la même urgence à saisir tout le sens de la montée de l'extrême droite ici et ailleurs. Ce travail n'est pas fini. J'ai néanmoins acquis la certitude que la gauche a un besoin vital de clarté. Sans rupture avec ce qu'incarne Jean-Luc Mélenchon, la sociale démocratie ne retrouvera pas ses bases populaires et rurales.
Cet été, comme tous les Français, j'ai jubilé devant la beauté et la fraternité des Jeux Olympiques et l'émotion est intacte en regardant l'ouverture des Jeux Paralympiques qui incarnent "la révolution de l'inclusion". Je crois profondément que cela n'est pas une parenthèse mais un laboratoire vivant de ce que nous pouvons être ensemble.
Cet été, j'ai exprimé mon intuition sur le chemin à suivre après les élections législatives pour sortir des fictions et des impasses. Je l'ai fait en partageant des éléments qui sont comme des évidences : la gauche, à travers l'alliance du Nouveau Front Populaire, est arrivée en tête mais elle n'est majoritaire ni en voix ni en sièges. En conséquence, cette victoire ne nous donne aucun droit mais un devoir : prendre l'initiative d'une coalition la plus stable possible. Nous devions le faire avec humilité et dans un esprit d'ouverture. Tout ce qui aujourd'hui ajoutera au chaos généré par la dissolution ne profitera qu'au Rassemblement National.
Le Président de la République - dont le camp politique a perdu ces élections - ne peut être ni le censeur, ni l'architecte d'un tel dessein. Il revient au Parlement, et j'y prends toute ma part, d'esquisser ce qui pourrait réconcilier les Français, être utile au pays et par des réformes de fond, renforcer notre République avant l'échéance de 2027.
Nous devons créer un choc dans notre société autour de la réduction des injustices mais nous devons également nous rassembler autour d'innovations sociales, économiques et écologiques. Mes propositions portent sur 3 priorités :
Après le choc du 7 juillet, je ressens toujours la même urgence à saisir tout le sens de la montée de l'extrême droite ici et ailleurs. Ce travail n'est pas fini. J'ai néanmoins acquis la certitude que la gauche a un besoin vital de clarté. Sans rupture avec ce qu'incarne Jean-Luc Mélenchon, la sociale démocratie ne retrouvera pas ses bases populaires et rurales.
Cet été, comme tous les Français, j'ai jubilé devant la beauté et la fraternité des Jeux Olympiques et l'émotion est intacte en regardant l'ouverture des Jeux Paralympiques qui incarnent "la révolution de l'inclusion". Je crois profondément que cela n'est pas une parenthèse mais un laboratoire vivant de ce que nous pouvons être ensemble.
Cet été, j'ai exprimé mon intuition sur le chemin à suivre après les élections législatives pour sortir des fictions et des impasses. Je l'ai fait en partageant des éléments qui sont comme des évidences : la gauche, à travers l'alliance du Nouveau Front Populaire, est arrivée en tête mais elle n'est majoritaire ni en voix ni en sièges. En conséquence, cette victoire ne nous donne aucun droit mais un devoir : prendre l'initiative d'une coalition la plus stable possible. Nous devions le faire avec humilité et dans un esprit d'ouverture. Tout ce qui aujourd'hui ajoutera au chaos généré par la dissolution ne profitera qu'au Rassemblement National.
Le Président de la République - dont le camp politique a perdu ces élections - ne peut être ni le censeur, ni l'architecte d'un tel dessein. Il revient au Parlement, et j'y prends toute ma part, d'esquisser ce qui pourrait réconcilier les Français, être utile au pays et par des réformes de fond, renforcer notre République avant l'échéance de 2027.
Nous devons créer un choc dans notre société autour de la réduction des injustices mais nous devons également nous rassembler autour d'innovations sociales, économiques et écologiques. Mes propositions portent sur 3 priorités :
- Une conférence sociale autour du travail digne portant sur l'échelle des salaires et la réforme des retraites ;
- Une nouvelle politique publique visant à une humanisation des services publics ;
- Un grand plan d'investissement dans l'aménagement du territoire visant l'adaptation au dérèglement climatique et la réduction des inégalités géographiques.
Et cet été, j'ai relu Simone Weil et découvert cette simple phrase : "Le mot unique et si beau de justice enferme toute la signification des trois mots de la devise française."