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Actualités
Jeudi 19 septembre 2019
Pesticides : les voies de sortie
Depuis cet été, de nombreuses communes ont pris des arrêtés municipaux pour définir des « zones non traitées » en bordure des habitations. Le gouvernement a pour sa part lancé une consultation publique en vue de définir une politique publique en la matière. Pour ma part, j'ai exprimé des doutes sur la pertinence du niveau communal pour définir les "zones non traitées" car cela peut se traduire par des inégalités entre citoyens et être source de conflits d'intérêts. En matière de santé publique, l'Etat ne doit pas démissionner de sa mission d'intérêt général en dialogue avec les acteurs concernés et à une échelle qui à mon sens doit être a minima intercommunale. Des solutions novatrices peuvent être envisagées soit par des produits de biocontrole inoffensifs pour la santé humaine, soit par la création d'espaces tampons, véritables espaces de biodiversité préservée.
Au plan national, je suis, depuis 2012, pleinement investi pour une sortie globale des pesticides, en témoignent quelques actions les plus récentes :
- Recours au Conseil d'Etat avec l'avocate Corine Lepage pour excès de pouvoir du Gouvernement. Ce recours vise à dénoncer l'abandon par le Gouvernement de la seule mesure contraignante du plan Ecophyto, à savoir les Certificats d'Economie de Produits Phytopharmaceutiques, que j'avais fait adopter par la loi de mars 2017.
- Avec l'association Phytovictimes, nous sommes en passe d'obtenir dans le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale en novembre 2019, la création d'un fonds d'indemnisation pour les victimes de produits phytopharmaceutiques, à l'instar de celui existant pour l'amiante
- L'organisation en décembre 2018 du premier colloque scientifique envisageant la sortie totale des pesticides en Europe
- L'adoption en 2018 dans la loi EGAlim de l'amendement interdisant la production pour la vente hors de l'Union Européenne de molécules interdites en son sein
Ce combat pour l'agroécologie, incarné de 1000 façons au niveau local, je le conduis avec conviction et dialogue car je crois que nous n'avons jamais raison seul et que nous devons respecter l'ensemble des parties prenantes qu'elles soient des ONG environnementales ou des syndicats professionnels pour réussir la transition attendue. La voie démocratique, c'est celle qui, par exemple, nous a conduit après les premières alertes sanitaires de voisinage à accompagner, il y a 10 ans, les viticulteurs de notre territoire avec la Communauté de Communes et la Chambre d'agriculture dans la mutation des pratiques viticoles. S'il reste quelques points d'attention, quelle fierté collective de voir aujourd'hui notre vignoble être leader en matière d'agriculture biologique et pas seulement dans les 10 ou 100 mètres autour de nos maisons, mais sur bientôt 80% des surfaces !
Au plan national, je suis, depuis 2012, pleinement investi pour une sortie globale des pesticides, en témoignent quelques actions les plus récentes :
- Recours au Conseil d'Etat avec l'avocate Corine Lepage pour excès de pouvoir du Gouvernement. Ce recours vise à dénoncer l'abandon par le Gouvernement de la seule mesure contraignante du plan Ecophyto, à savoir les Certificats d'Economie de Produits Phytopharmaceutiques, que j'avais fait adopter par la loi de mars 2017.
- Avec l'association Phytovictimes, nous sommes en passe d'obtenir dans le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale en novembre 2019, la création d'un fonds d'indemnisation pour les victimes de produits phytopharmaceutiques, à l'instar de celui existant pour l'amiante
- L'organisation en décembre 2018 du premier colloque scientifique envisageant la sortie totale des pesticides en Europe
- L'adoption en 2018 dans la loi EGAlim de l'amendement interdisant la production pour la vente hors de l'Union Européenne de molécules interdites en son sein
Ce combat pour l'agroécologie, incarné de 1000 façons au niveau local, je le conduis avec conviction et dialogue car je crois que nous n'avons jamais raison seul et que nous devons respecter l'ensemble des parties prenantes qu'elles soient des ONG environnementales ou des syndicats professionnels pour réussir la transition attendue. La voie démocratique, c'est celle qui, par exemple, nous a conduit après les premières alertes sanitaires de voisinage à accompagner, il y a 10 ans, les viticulteurs de notre territoire avec la Communauté de Communes et la Chambre d'agriculture dans la mutation des pratiques viticoles. S'il reste quelques points d'attention, quelle fierté collective de voir aujourd'hui notre vignoble être leader en matière d'agriculture biologique et pas seulement dans les 10 ou 100 mètres autour de nos maisons, mais sur bientôt 80% des surfaces !