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Vendredi 1er avril 2016
Notre territoire innove pour l'emploi
Clôture de la 2éme édition des Moissons de l'emploi, à l'nitiative de la Communauté de Communes du Pays du Saintois.
Chômeurs, bénévoles, élus et professionnels de l'emploi (Pôle Emploi, MEEF et Mission Locale Terres de Lorraine) unissent leurs forces et leur talents dans une démarche innovante de prospection directe et collective vers les entreprises en proximité.
Cette initiative originale a été dupliquée cette année par la Communauté de Communes de Moselle et Madon dont je serai le témoin de la restitution ce soir.
Retrouvez le témoignage de Martine Huot Marchand, moissonneuse d'un jour lors de sa visite à Haroué le 30 mars !
Chômeurs, bénévoles, élus et professionnels de l'emploi (Pôle Emploi, MEEF et Mission Locale Terres de Lorraine) unissent leurs forces et leur talents dans une démarche innovante de prospection directe et collective vers les entreprises en proximité.
Cette initiative originale a été dupliquée cette année par la Communauté de Communes de Moselle et Madon dont je serai le témoin de la restitution ce soir.
Retrouvez le témoignage de Martine Huot Marchand, moissonneuse d'un jour lors de sa visite à Haroué le 30 mars !
Le matin, j'ai été accueillie par trois bénévoles de la Communauté de communes du Pays du Saintois, enthousiastes et engagés dans l'action « Les Moissons de l'emploi » qui s'est étendue cette année à la communauté de commune de Moselle et Madon.
16 équipes étaient déjà en moissons, la 17ème était sur le départ. Trois femmes, concentrées mais détendues, qui finissaient de se préparer : « On est motivée parce qu'on travaille ! », a confirmé Nathalie, souriante, la plus âgée des trois.
La démarche de prospection directe auprès des employeurs locaux est originale, efficace grâce à l'engagement des personnes, bénévoles et professionnels, et le travail commun des deux institutions, Communauté de commune et Pôle emploi. Outre la recherche d'emplois, elle décline un objectif de mise en relation des uns et des autres, chômeurs, aidés, soutenus et accompagnés, et entreprises. S'ajoute aux perspectives d'emploi, une dynamique locale inscrite dans la durée avec les entreprises.
Le projet a germé à la Communauté de communes, après le voyage à Saverne avec Dominique Potier, à l'initiative de la découverte de l'expérience de Saverne dans ce domaine.
2015 fut la première année de mise en route des moissons de l'emploi, 2016, la seconde année, plus rodée, grâce aux ajustements nécessaires.
Les professionnels de Pôle emploi et du Pays du Saintois, dont Barbara, en CDD de six mois grâce à la moisson, chargés du « débriefing » et de la collecte des données étaient déjà à leur table, prêts à accueillir les retours des équipes, le matin et l'après-midi, et à entrer les informations dans les tableaux comme ceux accrochés au mur par secteur.
« Quand les équipes reviennent, elles passent à confesse…, car il s'agit de capitaliser à chaud », plaisante Luc Martin, bénévole.
En effet, je suis revenue en fin de matinée. Les moissonneurs étaient assis autour des professionnels pour les échanges et la collecte. Ils semblaient satisfaits de leur moisson, malgré quelques bémols, notamment quelques retours d'employeurs se plaignant « du trop de charge, du trop de papiers, du trop… empêchant les embauches… » a raconté Marie-Ange. « Être ensemble et être là, ça fait du bien, je suis déjà venue l'an dernier… » a dit une autre femme, tout juste licenciée économique après 35 ans dans la même entreprise, brutalement et en même temps que son mari, dans le bâtiment. « Ca me fait du bien d'être là, même si on sait qu'on aura du mal à trouver…, j'ai 57 ans, aucune formation n'est acceptée à mon âge… », confie Nathalie.
Le déjeuner est pris sur place afin de poursuivre les échanges et les partages d'expériences.
Quelques chiffres : 600 demandeurs d'emplois, 715 entreprises sur le Pays du Saintois, 200 demandeurs aux réunions d'information (première semaine de l'action), 67 inscriptions pour la suite.
L'action se déroule sur 3 semaines :
16 équipes étaient déjà en moissons, la 17ème était sur le départ. Trois femmes, concentrées mais détendues, qui finissaient de se préparer : « On est motivée parce qu'on travaille ! », a confirmé Nathalie, souriante, la plus âgée des trois.
La démarche de prospection directe auprès des employeurs locaux est originale, efficace grâce à l'engagement des personnes, bénévoles et professionnels, et le travail commun des deux institutions, Communauté de commune et Pôle emploi. Outre la recherche d'emplois, elle décline un objectif de mise en relation des uns et des autres, chômeurs, aidés, soutenus et accompagnés, et entreprises. S'ajoute aux perspectives d'emploi, une dynamique locale inscrite dans la durée avec les entreprises.
Le projet a germé à la Communauté de communes, après le voyage à Saverne avec Dominique Potier, à l'initiative de la découverte de l'expérience de Saverne dans ce domaine.
2015 fut la première année de mise en route des moissons de l'emploi, 2016, la seconde année, plus rodée, grâce aux ajustements nécessaires.
Les professionnels de Pôle emploi et du Pays du Saintois, dont Barbara, en CDD de six mois grâce à la moisson, chargés du « débriefing » et de la collecte des données étaient déjà à leur table, prêts à accueillir les retours des équipes, le matin et l'après-midi, et à entrer les informations dans les tableaux comme ceux accrochés au mur par secteur.
« Quand les équipes reviennent, elles passent à confesse…, car il s'agit de capitaliser à chaud », plaisante Luc Martin, bénévole.
En effet, je suis revenue en fin de matinée. Les moissonneurs étaient assis autour des professionnels pour les échanges et la collecte. Ils semblaient satisfaits de leur moisson, malgré quelques bémols, notamment quelques retours d'employeurs se plaignant « du trop de charge, du trop de papiers, du trop… empêchant les embauches… » a raconté Marie-Ange. « Être ensemble et être là, ça fait du bien, je suis déjà venue l'an dernier… » a dit une autre femme, tout juste licenciée économique après 35 ans dans la même entreprise, brutalement et en même temps que son mari, dans le bâtiment. « Ca me fait du bien d'être là, même si on sait qu'on aura du mal à trouver…, j'ai 57 ans, aucune formation n'est acceptée à mon âge… », confie Nathalie.
Le déjeuner est pris sur place afin de poursuivre les échanges et les partages d'expériences.
Quelques chiffres : 600 demandeurs d'emplois, 715 entreprises sur le Pays du Saintois, 200 demandeurs aux réunions d'information (première semaine de l'action), 67 inscriptions pour la suite.
L'action se déroule sur 3 semaines :
- première semaine, les réunions d'information des demandeurs contactés par pôle emploi, à partir de leur fichier de base ;
- deuxième semaine, les formations en vue de les préparer aux visites d'entreprise, une journée par secteur organisée à Benney ;
- troisième semaine, 4 jours de moissons.
Un pot de clôture fermera les moissons, vendredi 1er avril à Tantonville (mairie) et à Neuves-Maisons, à 18 heures.
Les emplois collectés sont ensuite qualifiés et cadrés par Pôle emploi qui rappellent les entreprises et donnent suite.
Les bénévoles envisagent d'accentuer leur vigilance et de garder le contact avec les moissonneurs, afin de mieux évaluer l'impact de la démarche.
Les médias commencent à s'intéresser à cette initiative qui met la personne en recherche d'emploi au centre de la démarche, l'aide à restaurer son image et lui redonne confiance, notamment grâce à l'accompagnement et la générosité des bénévoles qui mettent le liant nécessaire. « TF1 vient faire un reportage demain… »
Les emplois collectés sont ensuite qualifiés et cadrés par Pôle emploi qui rappellent les entreprises et donnent suite.
Les bénévoles envisagent d'accentuer leur vigilance et de garder le contact avec les moissonneurs, afin de mieux évaluer l'impact de la démarche.
Les médias commencent à s'intéresser à cette initiative qui met la personne en recherche d'emploi au centre de la démarche, l'aide à restaurer son image et lui redonne confiance, notamment grâce à l'accompagnement et la générosité des bénévoles qui mettent le liant nécessaire. « TF1 vient faire un reportage demain… »