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Dans notre vie politique, l'élection présidentielle restera dans notre mémoire comme celle d'un grand chamboule-tout. Nous sommes entrés dans un monde nouveau.
Nous avons besoin d'une boussole pour ne "pas perdre le Nord".
Le courage en cet instant, ce n'est pas le sens du vent ni une posture partisane, c'est la loyauté et l'ouverture. 

Loyauté à ce que nous sommes. De Thiaucourt à Neuves-Maisons en passant par Liverdun, du Toulois au Saintois. Fidélité à notre géographie, à notre Histoire, aux paysages et aux visages de notre pays, fidélité aux valeurs transmises par les miens, par  le monde du travail et un milieu populaire que je ne trahirai pour aucune mondanité.

Enraciné je le suis aussi dans une famille de pensée. J'ai grandi éclairé par l'humanisme de Michel Dinet. Avec la passion européenne de Jacques Delors. Avec celle de l'innovation économique, sociale et territoriale de Michel Rocard. Une inspiration qui s'est poursuivie par un dialogue fécond avec la société civile et des "éclaireurs " comme Nicolas Hulot. 

L'ouverture, nous la vivons au quotidien en travaillant dans la concorde au delà de toute étiquette, au service de petits et de grands projets (prise en compte du handicap, nouvelle économie , transition énergétique ou encore prévention en santé publique). Cet état d'esprit - fait de coopération et d'innovation- est même devenu la marque de fabrique d'un territoire qui inspire le respect à l'ensemble de ses partenaires. 

C'est également notre marque à l'Assemblée nationale : sur les six lois que j'ai portées en votre nom, quatre ont rassemblé la gauche dans sa diversité et au-delà les centristes, des gaullistes ou des républicains humanistes (lutte contre les paradis fiscaux, corruption et le travail des enfants dans les multinationales). Deux ont été adoptées à l'unanimité (contre l'accaparement des terres - pour l' expérimentation zéro chômage longue durée avec ATD Quart Monde). 
Il en va de même pour l'accord autour du nouveau plan de maîtrise des pesticides dont la réussite tient au dépassement des clivages anciens. 

Face à l'ultra libéralisme et au danger du nationalisme, face au risque de radicalisation et aux fragilités du monde, je crois profondément que l'urgence est de chercher ce qui nous relie : assembler, unir, rassembler...   

Le pays a besoin d'une majorité équilibrée, respectueuse de nos territoires ruraux et de nos valeurs. Il a besoin d'une aile humaniste pour refonder une espérance commune.

Je souhaite ardemment que ce quinquennat réussisse. Je veux y contribuer.
Je le ferai avec des garde-fous : contre la marchandisation du monde et pour le respect de la dignité humaine. Je le ferai avec mes convictions et des idées nouvelles pour la réduction des inégalités entre les gens et entre les territoires, pour l'effort et la justice, pour une société civique.  

 

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