Dominique Potier |
Vous êtes ici :
Vidéo à la une
Agenda
Vendredi 22 novembre
Détail de la journéeA Paris et en circonscription
|
NEWSLETTER Restez informés des actualités de Dominique Potier en vous inscrivant à la newsletter |
> L'activité de votre député sur le site citoyen NosDéputés.fr
contactPermanence parlementaire
27 avenue du Maréchal Foch
54200 TOUL
Tel : 03 83 64 09 99
Fax : 03 83 64 31 05
Nous écrire
Actualités
Mercredi 13 février
Mariage pour tous
J’ai choisi de m’abstenir lors du vote sur le Projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe. Au nom même de mes valeurs socialistes, je pense qu'il existe une troisième voie entre le statu quo et le texte actuel.
J’ai pris cette décision difficile après de longs échanges. Je l’ai fait en conscience et avec respect pour ceux qui, aussi librement que moi, ont fait un autre choix. J’ai d’ailleurs tenu à exprimer, en toute transparence, ma position à Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste, ainsi qu’à Bruno Le Roux, Président du groupe SRC à l’Assemblée nationale. Et je suis, à cet égard, très sensible à l’attitude amicale de l’ensemble de mes collègues dont je partage par ailleurs les valeurs et les combats.
Mon objection de conscience sur ce texte tient à une vision anthropologique : nous pouvons partager la même passion pour la dignité de la personne humaine et ne pas être en accord quant aux chemins pour la faire grandir.
Je partage le combat pour l'égalité des droits sociaux pour les couples de même sexe et le besoin d'un statut pour les enfants qui grandissent dans les familles homoparentales.
Mais outre la méthode, mon désaccord le plus profond porte sur la rupture du lien entre la filiation biologique et celle inscrite dans le Code Civil.
Au-delà de ce débat législatif, je suis, avec d’autres, attentif aux risques d'une société qui privilégierait les droits et désirs individuels au dépend des repères constitutifs du bien commun et de la protection des plus fragiles.
Engagé contre les dérives du libéralisme économique, je crois qu’il nous faut être à l'avant-garde de la lutte contre toutes les exclusions. Dans le même esprit, je suis prudent quant aux conséquences d'une vision libérale et individualiste des rapports sociaux si elle nous conduisait à rompre avec notre idéal commun : celui des valeurs républicaines pour tous.
J’ai pris cette décision difficile après de longs échanges. Je l’ai fait en conscience et avec respect pour ceux qui, aussi librement que moi, ont fait un autre choix. J’ai d’ailleurs tenu à exprimer, en toute transparence, ma position à Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste, ainsi qu’à Bruno Le Roux, Président du groupe SRC à l’Assemblée nationale. Et je suis, à cet égard, très sensible à l’attitude amicale de l’ensemble de mes collègues dont je partage par ailleurs les valeurs et les combats.
Mon objection de conscience sur ce texte tient à une vision anthropologique : nous pouvons partager la même passion pour la dignité de la personne humaine et ne pas être en accord quant aux chemins pour la faire grandir.
Je partage le combat pour l'égalité des droits sociaux pour les couples de même sexe et le besoin d'un statut pour les enfants qui grandissent dans les familles homoparentales.
Mais outre la méthode, mon désaccord le plus profond porte sur la rupture du lien entre la filiation biologique et celle inscrite dans le Code Civil.
Au-delà de ce débat législatif, je suis, avec d’autres, attentif aux risques d'une société qui privilégierait les droits et désirs individuels au dépend des repères constitutifs du bien commun et de la protection des plus fragiles.
Engagé contre les dérives du libéralisme économique, je crois qu’il nous faut être à l'avant-garde de la lutte contre toutes les exclusions. Dans le même esprit, je suis prudent quant aux conséquences d'une vision libérale et individualiste des rapports sociaux si elle nous conduisait à rompre avec notre idéal commun : celui des valeurs républicaines pour tous.