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Actualités
Dimanche 4 novembre
Mariage pour tous : n'ayons pas peur du débat !
Aujourd'hui il existe dans notre pays diverses façons de vivre la famille. C'est une réalité que la Loi doit, dans une certaine mesure, accompagner.
Afin que chacun soit mieux protégé le législateur doit prendre en compte les situations familiales nouvelles, souvent complexes, qui de fait concernent des dizaines de milliers de personnes.
Cette évolution peut se faire sans que la Loi ne renonce à signifier, pour tous, les fonctions sociales et symboliques de la famille, son rôle structurant et durable pour grandir et vivre ensemble. Ceci est particulièrement précieux au moment ou la précarité familiale accentue les inégalités sociales.
Le code civil doit toujours affirmer que nous sommes des personnes reliées les unes aux autres dans une communauté humaine solidaire. C'est au nom même de nos valeurs socialistes que nous sommes attachés à cette vision d'une société responsable et fraternelle.
Nous devons être attentif à ce qu'une liberté nouvelle ne se traduise pas par un affaiblissement du sens commun ou des droits des plus fragiles d'entre nous.
Dans cet esprit, nous partageons, par exemple, l'idée que le statut des couples homosexuels puisse évoluer vers davantage de droits (y compris sur le plan éducatif ) et une reconnaissance évitant toute discrimination. Mais nous croyons aussi que ces avancées sont possibles sans oublier le sens original du mariage (l'altérité, la génération, la filiation...).
La sagesse dans les évolutions législatives sera de concilier le désir, le projet et les droits des uns et des autres. Nous accordons, pour notre part, de la valeur à ce que les enfants soient égaux dans la connaissance de la dualité sexuelle propre à leur filiation.
Les fragilités de notre société nous invitent à nous rassembler sans conservatismes autour de projets qui renouvellent et humanisent nos façons de vivre ensemble et qui nous aident à partager le goût de l'avenir.
Faute d'un débat approfondi, à l'image de celui conduit autour des lois bioéthiques, nous ne mesurerons pas la profonde dimension culturelle qui est en jeu dans l'actuel projet de Loi. Celui-ci doit donc échapper à la caricature ou au slogan. Le moment viendra de choisir sur le texte final mais en amont nous formons le voeu que les grandes organisations politiques, associatives et religieuses ne campent pas sur leurs positions mais partagent leurs visions du bien commun.
Ce débat doit échapper à l'opposition simpliste entre conservateurs et progressistes : nous faisons le pari qu'il peut faire dialoguer les personnes qui sont sincèrement en quête d'une société plus humaine.
Pour toutes ces raisons nous devons, contre vents et marées, nous écouter, chercher une voie de sagesse et in fine respecter la liberté de conscience.
Dominique Potier
Député de Meurthe-et-Moselle
Martine Huot Marchand
Suppléante - Pédiatre Médecin de Santé publique
Afin que chacun soit mieux protégé le législateur doit prendre en compte les situations familiales nouvelles, souvent complexes, qui de fait concernent des dizaines de milliers de personnes.
Cette évolution peut se faire sans que la Loi ne renonce à signifier, pour tous, les fonctions sociales et symboliques de la famille, son rôle structurant et durable pour grandir et vivre ensemble. Ceci est particulièrement précieux au moment ou la précarité familiale accentue les inégalités sociales.
Le code civil doit toujours affirmer que nous sommes des personnes reliées les unes aux autres dans une communauté humaine solidaire. C'est au nom même de nos valeurs socialistes que nous sommes attachés à cette vision d'une société responsable et fraternelle.
Nous devons être attentif à ce qu'une liberté nouvelle ne se traduise pas par un affaiblissement du sens commun ou des droits des plus fragiles d'entre nous.
Dans cet esprit, nous partageons, par exemple, l'idée que le statut des couples homosexuels puisse évoluer vers davantage de droits (y compris sur le plan éducatif ) et une reconnaissance évitant toute discrimination. Mais nous croyons aussi que ces avancées sont possibles sans oublier le sens original du mariage (l'altérité, la génération, la filiation...).
La sagesse dans les évolutions législatives sera de concilier le désir, le projet et les droits des uns et des autres. Nous accordons, pour notre part, de la valeur à ce que les enfants soient égaux dans la connaissance de la dualité sexuelle propre à leur filiation.
Les fragilités de notre société nous invitent à nous rassembler sans conservatismes autour de projets qui renouvellent et humanisent nos façons de vivre ensemble et qui nous aident à partager le goût de l'avenir.
Faute d'un débat approfondi, à l'image de celui conduit autour des lois bioéthiques, nous ne mesurerons pas la profonde dimension culturelle qui est en jeu dans l'actuel projet de Loi. Celui-ci doit donc échapper à la caricature ou au slogan. Le moment viendra de choisir sur le texte final mais en amont nous formons le voeu que les grandes organisations politiques, associatives et religieuses ne campent pas sur leurs positions mais partagent leurs visions du bien commun.
Ce débat doit échapper à l'opposition simpliste entre conservateurs et progressistes : nous faisons le pari qu'il peut faire dialoguer les personnes qui sont sincèrement en quête d'une société plus humaine.
Pour toutes ces raisons nous devons, contre vents et marées, nous écouter, chercher une voie de sagesse et in fine respecter la liberté de conscience.
Dominique Potier
Député de Meurthe-et-Moselle
Martine Huot Marchand
Suppléante - Pédiatre Médecin de Santé publique