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Au début du siècle dernier, les pommes de terre et carottes du plateau de Beuvezin étaient réputées jusqu'à Rungis. Aujourd'hui, notre pays produit à peine la moitié des fruits et légumes consommés sur son sol. 

En 2016, à Haroué, nous avons jeté les bases d'un projet alimentaire territorial aujourd'hui piloté à l'échelle départementale. Grace au dynamisme des producteurs, et à l'effort des collectivités en charge, nous en sommes devenus le laboratoire. La semaine dernière, 70 producteurs et acheteurs publics du territoire étaient réunis autour d'une ambition commune pour une part plus importante des produits locaux dans la restauration hors domicile.

Cette même semaine, j'ai participé à la délégation qui a visité le Marché d'Intérêt National de Grenoble. Objectif : un "Rungis local" pour le sud Lorrain.