Dominique Potier
Député de la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle
Audrey Bardot, suppléante






 
Vous êtes ici :
  Contact Lettre d'information Facebook Twitter


Vidéo à la une


Agenda
Mardi 16 juillet

Détail de la journée

En circonscription

09h00-09h45 Interview - Alternatives Economiques 
Par téléphone
10h00-12h00 Réunion des députés du groupe Socialistes et apparentés
Visioconférence
 
 
NEWSLETTER
Restez informés des actualités de Dominique Potier en vous inscrivant à la newsletter

 


> L'activité de votre député sur le site citoyen NosDéputés.fr


contactPermanence parlementaire
27 avenue du Maréchal Foch
54200 TOUL
Tel : 03 83 64 09 99
Fax : 03 83 64 31 05
Nous écrire

Actualités

Samedi 7 septembre

Libération de Toul et du Toulois - 69ème anniversaire

Libération de Toul et du Toulois - 69ème anniversaire


C'est toujours avec beaucoup d'émotion et de gravité qu'un hommage a été rendu ce samedi aux Résistants à l'occasion du 69ème anniversaire de la Libération de Toul et du Toulois.


Je souhaite partager avec vous un extrait du discours d'Alde Harmand, Maire de Toul :
 

" Avant de vous inviter à découvrir l’exposition réalisée par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre intitulée « Jean Moulin, une vie d’engagements » présentée au Panthéon et l’exposition des Archives Départementales « La Liberté retrouvée » illustrant les différentes étapes de la libération de notre département durant l’automne 1944, je livre à votre réflexion ces quelques mots de la grande résistante Germaine Tillion :
 

« Au terme de mon parcours je me rends compte combien l’homme est fragile et malléable. Rien n’est jamais acquis. Notre devoir de vigilance doit être absolu. Le mal peut revenir à tout moment, il couve partout et nous devons agir au moment où il en est encore temps d’empêcher le pire ».
 

L’actualité dans toute sa brutalité et son inhumanité, notamment au Proche et Moyen-Orient, mais pas uniquement, confère à cette citation une intensité dramatique.

Aujourd’hui, à travers le monde, il est encore des terres occupées. Il est toujours des peuples opprimés par des régimes qui entendent imposer par la violence et sous la contrainte leur conception, leurs règles de vie au nom d’une idéologie, ou de dogmes religieux intégristes.
Je ne me résous pas à penser que les hommes n’aient rien appris, ni compris de l’histoire. Notre devoir de Républicains nous invite, nous ordonne de travailler sans relâche à l’amélioration de l’Homme et de la société …
"

ainsi que le portrait de Suzanne Kricq.
 

Suzanne Kricq, infirmière de profession, résidait à Pagney-Derrière-Barine et c’est là qu’elle apprend la défaite française de 1940. Sans hésiter, cette mère de famille âgée de 40 ans, s’engage dans l’action clandestine. Par les filières du « Mouvement Lorraine », elle fait évader des prisonniers détenus à la caserne Marceau à Ecrouves, elle aide aussi de nombreux prisonniers évadés à gagner la zone libre. En même temps, elle assure aussi des missions de renseignements pour la Résistance.

Pour la Résistance, elle devient « REGINA ».

Elle accueille des aviateurs britanniques et américains abattus au-dessus de la France et les fait passer en Suisse. Plusieurs fois par mois, elle accompagne ainsi les candidats à la Liberté vers frontière helvétique. C’est au cours d’une de ces missions, à la frontière suisse, qu’elle est abattue par les Nazis, le 3 juin 1944, trois jours avant le débarquement de Normandie.

Son corps fut ramené dans le cimetière de Pagney et la rue principale de son village porte son nom.
Après la guerre, les Américains ont donné son nom de guerre à ces immeubles baptisés « Regina Village ».

Déclarée morte pour la France, Suzanne Kricq qui a permis à environ 2500 prisonniers de retrouver la liberté, recevra à titre posthume, la Médaille de la Résistance Lorraine.

 

 
 
 
Assemblée nationale
CMS : Flexit©