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Actualités
Mercredi 13 juillet 2016
Les déserteurs
Ils quittent le navire de la puissance publique de l'Europe ou de la France avec armes et bagages pour l'appât du gain et au mépris de toute déontologie... Ils menacent de quitter leur pays lorsque des lois contrarient leurs intérêts et le quittent de toute façon pour franchir cette frontière ténue entre optimisation et fraude fiscale.
Déshumanisés par la fascination du pouvoir et de l'argent, la planète est pour eux un terrain de jeu sans règles ni éthique. Sans foi ni loi.
Ils abandonnent l'héritage public et symbolique de la Nation qui leur a permis de grandir et leur nomadisme n'a rien de l'aventure entrepreneuriale, il est une fuite du principe de responsabilité.
Ils sont, au sens propre, les déserteurs du temps présent.
Aux antipodes de la quête de la dignité humaine et du bien commun, leur indécence suscite en miroir l'indolence civique. Le temps est venu de la clarté face à la confusion trop longtemps entretenue entre politique et puissance financière dans des mondanités qui confèrent à l'obscène. L'effort utile pour les transitions à venir passe par la justice et par cette clarification.
Question de survie : l'éthique doit être le gouvernail de la res publica pour éviter le naufrage.
A 1000 lieux de l'incivilité aristocratique, les combattants d'aujourd'hui font face aux défis du monde avec loyauté. Alors que les « déserteurs » sont des fauteurs de guerre, les soldats de l' « An 2 » sont au service d'une paix durable fondée sur le droit. Ils font leur cette exigence de la résistante Germaine Tillon «ne jamais démissionner ni de la pensée, ni de l'action »
Déshumanisés par la fascination du pouvoir et de l'argent, la planète est pour eux un terrain de jeu sans règles ni éthique. Sans foi ni loi.
Ils abandonnent l'héritage public et symbolique de la Nation qui leur a permis de grandir et leur nomadisme n'a rien de l'aventure entrepreneuriale, il est une fuite du principe de responsabilité.
Ils sont, au sens propre, les déserteurs du temps présent.
Aux antipodes de la quête de la dignité humaine et du bien commun, leur indécence suscite en miroir l'indolence civique. Le temps est venu de la clarté face à la confusion trop longtemps entretenue entre politique et puissance financière dans des mondanités qui confèrent à l'obscène. L'effort utile pour les transitions à venir passe par la justice et par cette clarification.
Question de survie : l'éthique doit être le gouvernail de la res publica pour éviter le naufrage.
A 1000 lieux de l'incivilité aristocratique, les combattants d'aujourd'hui font face aux défis du monde avec loyauté. Alors que les « déserteurs » sont des fauteurs de guerre, les soldats de l' « An 2 » sont au service d'une paix durable fondée sur le droit. Ils font leur cette exigence de la résistante Germaine Tillon «ne jamais démissionner ni de la pensée, ni de l'action »