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Samedi 12 mars 2016
La leçon de Tantonville
Le Saintois et plus particulièrement la commune de Tantonville ont été directement confrontés à un défi du monde : l'accueil de réfugiés fuyant la violence et la misère, venant d'Afrique et du Moyen-Orient.
Vendredi 11 mars, après quelques semaines pour l'essentiel consacrées aux démarches administratives pour instruire leur demande d'asile, les 7 dernières personnes sur les 11 accueillies* ont été orientées vers des Centres d'Accueil de Demandeurs d'Asile (CADA) du département.
C'est dans cet état d'esprit que le calendrier et le format de l'accueil ont été, en amont, concertés avec le Ministère de l'Intérieur tandis que la Préfecture apportait des éléments d'assurance sur les questions relatives à la sécurité.
Il restait à convaincre sur le terrain dans le dialogue, le respect des uns et des autres et la mobilisation d'un cercle plus large avec la Communauté de Communes et les conseillers départementaux. L'enjeu final était de réponse à la question suivante : au fond dans quelques années de quoi serons-nous le plus fier collectivement ?
Le comité de pilotage, réuni régulièrement, a permis un suivi partagé entre toutes les parties prenantes.
La réponse de la société civile a été une bonne nouvelle : simples citoyens et associations du territoire ont été à la rencontre de nos hôtes éphémères : culture, sport, visites, apprentissage du français ont été des occasions multiples d'échanges dans la réciprocité. Les "réfugiés" sont ainsi devenus des prénoms, des visages, des personnes.
Comme dans tous les dossiers sensibles que nous suivons avec Martine Huot-Marchand, qu'ils s'agissent d'entreprises, de services publics, d'aménagement du territoire (A31 bis par exemple) ou de questions sociales, notre démarche est la même : respecter les acteurs concernés et en premier lieu l'Etat, tendre des passerelles lorsque les avis divergent, dépasser les préjugés au nom du bien commun, ne pas faire de bruit inutile.
Cette expérience locale nous a sensibilisés à notre panne d'Europe : cette incapacité tragique à apporter une réponse commune sur le plan humanitaire et sécuritaire. Au-delà de la résolution des conflits générés par Daesh, nous devons bâtir une coopération Europe-Afrique pour le 21ème siècle. Nous avons besoin de l'esprit pionnier d'un Schuman pour bâtir une politique Méditerranéenne de paix et de développement.
Le terrorisme est une bombe à fragmentation pour nos sociétés ici comme au bout du monde : résister c'est choisir l'unité pour la République.
Ici et maintenant, Tantonville et le Saintois ont fait face avec dignité aux vents mauvais. Ici, comme dans les autres communes qui ont accueilli des migrants, les Français ont donné au pays une leçon de fraternité.
> Retrouvez notre communiqué de presse
* 2 pakistanais, 4 afghans, 2 soudanais, 1 irakien et 2 iraniens
Vendredi 11 mars, après quelques semaines pour l'essentiel consacrées aux démarches administratives pour instruire leur demande d'asile, les 7 dernières personnes sur les 11 accueillies* ont été orientées vers des Centres d'Accueil de Demandeurs d'Asile (CADA) du département.
Retour sur un événement où nous avons joué - à l'instar de nombreux dossiers - un rôle singulier de médiateur
Après beaucoup d'hésitations liées au contexte médiatique et notamment à la sidération post-attentat, le conseil municipal de Tantonville a finalement accepté la proposition de l'Etat qui avait identifié le centre de vacances d'EDF comme structure d'accueil et missionné le Grand Sauvoy (aujourd'hui Arélia) pour conduire cette opération. A chaque étape, aux côtés de l'Etat et des collectivités, nous avons cherché dans la sérénité des solutions justes et équilibrées avec la conviction que le droit d'asile et le droit à la tranquillité de nos concitoyens étaient conciliables.C'est dans cet état d'esprit que le calendrier et le format de l'accueil ont été, en amont, concertés avec le Ministère de l'Intérieur tandis que la Préfecture apportait des éléments d'assurance sur les questions relatives à la sécurité.
Il restait à convaincre sur le terrain dans le dialogue, le respect des uns et des autres et la mobilisation d'un cercle plus large avec la Communauté de Communes et les conseillers départementaux. L'enjeu final était de réponse à la question suivante : au fond dans quelques années de quoi serons-nous le plus fier collectivement ?
Le comité de pilotage, réuni régulièrement, a permis un suivi partagé entre toutes les parties prenantes.
La réponse de la société civile a été une bonne nouvelle : simples citoyens et associations du territoire ont été à la rencontre de nos hôtes éphémères : culture, sport, visites, apprentissage du français ont été des occasions multiples d'échanges dans la réciprocité. Les "réfugiés" sont ainsi devenus des prénoms, des visages, des personnes.
Comme dans tous les dossiers sensibles que nous suivons avec Martine Huot-Marchand, qu'ils s'agissent d'entreprises, de services publics, d'aménagement du territoire (A31 bis par exemple) ou de questions sociales, notre démarche est la même : respecter les acteurs concernés et en premier lieu l'Etat, tendre des passerelles lorsque les avis divergent, dépasser les préjugés au nom du bien commun, ne pas faire de bruit inutile.
Cette expérience locale nous a sensibilisés à notre panne d'Europe : cette incapacité tragique à apporter une réponse commune sur le plan humanitaire et sécuritaire. Au-delà de la résolution des conflits générés par Daesh, nous devons bâtir une coopération Europe-Afrique pour le 21ème siècle. Nous avons besoin de l'esprit pionnier d'un Schuman pour bâtir une politique Méditerranéenne de paix et de développement.
Le terrorisme est une bombe à fragmentation pour nos sociétés ici comme au bout du monde : résister c'est choisir l'unité pour la République.
Ici et maintenant, Tantonville et le Saintois ont fait face avec dignité aux vents mauvais. Ici, comme dans les autres communes qui ont accueilli des migrants, les Français ont donné au pays une leçon de fraternité.
> Retrouvez notre communiqué de presse
* 2 pakistanais, 4 afghans, 2 soudanais, 1 irakien et 2 iraniens