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Dans la presse
La gauche rêve d'une passe de six
Cela fait des années que nous perdons aux cantonales, et personne ne s'inquiète. On nous disait : c'est un scrutin local. Eh bien non !» Cette militante UMP, bonne connaisseuse des élections à Nancy, n'est pas surprise par l'ampleur de la vague. Dans cinq circonscriptions sur les six de Meurthe-et-Moselle, la gauche arrive en tête. Seul l'UMP Jacques Lamblin, dans le Lunévillois, garde trois points d'avance sur la candidate écologiste, Marie-Neige Houchard, investie par la majorité présidentielle. « Nous pensions qu'elle aurait dix points de retard, elle n'en a que trois », se réjouit Grégory Grandjean, élu socialiste du secteur.
Le Front national recule, derrière les scores de Marine Le Pen au premier tour de l'élection présidentielle. Jean-Luc Manoury, secrétaire départemental du FN, reconnaît que l'absence d'ancrage local a joué. Avec des candidats qui changent d'une fois sur l'autre, il est difficile pour l'électeur de garder une fidélité. Jean-Luc Manoury lui-même peut en témoigner : en troisième position, il suit de peu le candidat UMP grâce à une présence constante dans divers scrutins locaux.
La seconde cause du recul du FN est l'abstention. Le département est environ un point au-dessous de la moyenne nationale. A 56,02 %, la participation recule de moins d'un point par rapport à 2007. Par exemple, dans le Lunévillois, où le FN était très fort à la présidentielle, nombre d'électeurs ruraux ont rejoint Jacques Lamblin.
« La dynamique nationale » applaudie par les têtes du PS en Meurthe-et-Moselle a joué à plein dans les autres circonscriptions. Christian Eckert peut envisager avec sérénité sa réélection face à Etienne Mangeot. Le Front de gauche et Serge de Carli n'ont pas réussi leur pari en arrivant troisièmes. « Nous avons manqué de visibilité gouvernementale », regrette le secrétaire du PCF, Patrick Hatzig qui pense qu'un affichage plus ferme aurait joué en faveur du mouvement.
Chaynesse Khirouni à Nancy I et Dominique Potier, sur le Toulois, ont montré que le « vu à la télé » ne suffisait pas toujours. Ils bousculent un candidat qui a joué la carte de l'indépendance, Laurent Hénart, et une ancienne ministre droite dans les bottes du sarkozysme, Nadine Morano. Pour les deux députés sortants, la semaine à venir peut se révéler fatale. Au PS, Mathieu Klein, le premier secrétaire fédéral, pense que le retard de la droite ne sera pas rattrapé, ce que confirment certains à droite. Reste, enfin, Nancy II, circonscription toute neuve, où s'affrontent deux députés sortants. Le socialiste Hervé Féron a pris la tête devant l'UMP Valérie Rosso-Debord. Mais le résultat de dimanche prochain reste difficile à prévoir dans cette zone très urbaine. La fameuse dynamique pourrait jouer un mauvais tour à la droite.