Dominique Potier
Député de la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle
Audrey Bardot, suppléante






 
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Vendredi 22 novembre

Détail de la journée

A Paris et en circonscription

10h00-
12h00
Participation à la deuxième session du Diplôme universitaire d'Esprit Civique 
Faculté Loyola, Paris
14h30-
16h00
Obsèques
Sanzey
17h30-
18h00
Préparation du colloque de l'Association Michel Dinet du 29 novembre
Visioconférence
18h00-
18h30
Anniversaire des 7 ans du magasin Vélo Station
Toul
19h00-
20h00
Assemblée générale de l'Association des Arts Martiaux Toulois
Toul
 
 
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Actualités

Le Républicain Lorrain du 11 juin 2012

La gauche rêve d'une passe de six

Cela fait des années que nous perdons aux cantonales, et personne ne s'inquiète. On nous disait : c'est un scrutin local. Eh bien non !» Cette militante UMP, bonne connaisseuse des élections à Nancy, n'est pas surprise par l'ampleur de la vague. Dans cinq circonscriptions sur les six de Meurthe-et-Moselle, la gauche arrive en tête. Seul l'UMP Jacques Lamblin, dans le Lunévillois, garde trois points d'avance sur la candidate écologiste, Marie-Neige Houchard, investie par la majorité présidentielle. « Nous pensions qu'elle aurait dix points de retard, elle n'en a que trois », se réjouit Grégory Grandjean, élu socialiste du secteur.

Le Front national recule, derrière les scores de Marine Le Pen au premier tour de l'élection présidentielle. Jean-Luc Manoury, secrétaire départemental du FN, reconnaît que l'absence d'ancrage local a joué. Avec des candidats qui changent d'une fois sur l'autre, il est difficile pour l'électeur de garder une fidélité. Jean-Luc Manoury lui-même peut en témoigner : en troisième position, il suit de peu le candidat UMP grâce à une présence constante dans divers scrutins locaux.

La seconde cause du recul du FN est l'abstention. Le département est environ un point au-dessous de la moyenne nationale. A 56,02 %, la participation recule de moins d'un point par rapport à 2007. Par exemple, dans le Lunévillois, où le FN était très fort à la présidentielle, nombre d'électeurs ruraux ont rejoint Jacques Lamblin.

« La dynamique nationale » applaudie par les têtes du PS en Meurthe-et-Moselle a joué à plein dans les autres circonscriptions. Christian Eckert peut envisager avec sérénité sa réélection face à Etienne Mangeot. Le Front de gauche et Serge de Carli n'ont pas réussi leur pari en arrivant troisièmes. « Nous avons manqué de visibilité gouvernementale », regrette le secrétaire du PCF, Patrick Hatzig qui pense qu'un affichage plus ferme aurait joué en faveur du mouvement.

Chaynesse Khirouni à Nancy I et Dominique Potier, sur le Toulois, ont montré que le « vu à la télé » ne suffisait pas toujours. Ils bousculent un candidat qui a joué la carte de l'indépendance, Laurent Hénart, et une ancienne ministre droite dans les bottes du sarkozysme, Nadine Morano. Pour les deux députés sortants, la semaine à venir peut se révéler fatale. Au PS, Mathieu Klein, le premier secrétaire fédéral, pense que le retard de la droite ne sera pas rattrapé, ce que confirment certains à droite. Reste, enfin, Nancy II, circonscription toute neuve, où s'affrontent deux députés sortants. Le socialiste Hervé Féron a pris la tête devant l'UMP Valérie Rosso-Debord. Mais le résultat de dimanche prochain reste difficile à prévoir dans cette zone très urbaine. La fameuse dynamique pourrait jouer un mauvais tour à la droite.

Julien BÉNÉTEAU.
 
 
 
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