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Les mercredis des législatives
Justice & sécurité : ''On n'a jamais autant massacré la chaîne pénale''
Quatre professionnels de la justice et de la sécurité ont chacun témoigné de la dégradation des conditions dans lesquelles ils exercent leurs professions respectives.
Animée par le conseiller général Olivier Jacquin, la réunion a passionné la centaine d'auditeurs présents, qui ont manifesté leur vif intérêt en posant de nombreuses questions et en restant tard après la réunion pour continuer d'échanger avec les intervenants.
Guy Dalier, policier, témoigne
Les professionnels présents s'accordent sur un premier point : ces derniers années, ils ont fait du quantitatif mais pas du qualitatif.
La politique du chiffre a amené les policiers à faire gonfler artificiellement leurs taux d'élucidation en délaissant certaines affaires et en dissuadant les citoyens de porter plainte pour certains délits.
Par manque de places en prison, les peines de moins de deux ans ne sont plus effectuées.
La pression du chiffre, l'augmentation de leur charge de travail en même temps que la baisse de leurs moyens ont considérablement altéré les conditions dans lesquelles les policiers travaillent, témoigne Guy Dalier, policier et délégué syndical.
Sa consoeur de la pénitentiaire, Fadila Doukhi, témoigne aussi de la souffrance des surveillants de prison, qui sont amenés à s'occuper d'un nombre croissant de détenus et à qui ont demande de gérés des prisonniers souffrant de troubles psychiatriques alors qu'il n'ont aucune formation pour ça.
Le nombre d'agressions sur le personnel a drastiquement augmenté.
Fabienne Nicolas, juge d'instruction, parle sans détour : ''On n'a jamais autant massacré la chaîne pénale''
L'avocat Pascal Bernard témoigne : "À tout vouloir poursuivre, on a fait du chiffre mais on a fait du médiocre".
Dans sa conclusion, Martine Huot-Marchand insiste sur la prévention, essentielle à ses yeux, et dont elle a observé l'efficacité dans son parcours professionnel. Elle propose de retrouver une proximité avec nos policiers, ainsi qu'un apaisement général.
Dominique Potier aura le mot de la fin : sanctionner dès le 1er délit, de manière à avoir un effet dissuasif. Et ensuite redonner une seconde chance et travailler à la réintégration.
> Voir aussi : Le projet / la sécurité
Animée par le conseiller général Olivier Jacquin, la réunion a passionné la centaine d'auditeurs présents, qui ont manifesté leur vif intérêt en posant de nombreuses questions et en restant tard après la réunion pour continuer d'échanger avec les intervenants.
Guy Dalier, policier, témoigne
Les professionnels présents s'accordent sur un premier point : ces derniers années, ils ont fait du quantitatif mais pas du qualitatif.
La politique du chiffre a amené les policiers à faire gonfler artificiellement leurs taux d'élucidation en délaissant certaines affaires et en dissuadant les citoyens de porter plainte pour certains délits.
Par manque de places en prison, les peines de moins de deux ans ne sont plus effectuées.
La pression du chiffre, l'augmentation de leur charge de travail en même temps que la baisse de leurs moyens ont considérablement altéré les conditions dans lesquelles les policiers travaillent, témoigne Guy Dalier, policier et délégué syndical.
Sa consoeur de la pénitentiaire, Fadila Doukhi, témoigne aussi de la souffrance des surveillants de prison, qui sont amenés à s'occuper d'un nombre croissant de détenus et à qui ont demande de gérés des prisonniers souffrant de troubles psychiatriques alors qu'il n'ont aucune formation pour ça.
Le nombre d'agressions sur le personnel a drastiquement augmenté.
Fabienne Nicolas, juge d'instruction, parle sans détour : ''On n'a jamais autant massacré la chaîne pénale''
L'avocat Pascal Bernard témoigne : "À tout vouloir poursuivre, on a fait du chiffre mais on a fait du médiocre".
Dans sa conclusion, Martine Huot-Marchand insiste sur la prévention, essentielle à ses yeux, et dont elle a observé l'efficacité dans son parcours professionnel. Elle propose de retrouver une proximité avec nos policiers, ainsi qu'un apaisement général.
Dominique Potier aura le mot de la fin : sanctionner dès le 1er délit, de manière à avoir un effet dissuasif. Et ensuite redonner une seconde chance et travailler à la réintégration.
> Voir aussi : Le projet / la sécurité