Dominique Potier |
Vous êtes ici :
Vidéo à la une
Agenda
Dimanche 24 novembre
Détail de la journéeEn circonscription et à Paris
|
NEWSLETTER Restez informés des actualités de Dominique Potier en vous inscrivant à la newsletter |
> L'activité de votre député sur le site citoyen NosDéputés.fr
contactPermanence parlementaire
27 avenue du Maréchal Foch
54200 TOUL
Tel : 03 83 64 09 99
Fax : 03 83 64 31 05
Nous écrire
Actualités
Jeudi 8 février 2018
Justice, la fin et les moyens
Au lendemain du mouvement social au sein de l'administration pénitentiaire et à la veille de la définition d'une nouvelle carte judiciaire, ma question à Madame la Garde des Sceaux sur les ressources de la Justice en France :
Aujourd'hui, son budget s'élève à environ 70 euros par habitants. L'observation des situations en Europe établit à 100 euros le budget nécessaire à l'exercice de la justice dans des conditions décentes pour tous.
Si des efforts remarquables ont été réalisés avec une croissance budgétaire de l'ordre de 10%, force est de constater qu'ils ne sont pas à la hauteur des déficits structurels accumulés depuis plusieurs décennies.
Parallèlement à une réforme procédurale, la modernisation de notre Justice appelle un saut quantitatif couramment estimé à 2,5 milliards d'euros par an. C'est à notre sens la condition du respect de la dignité humaine des justiciables et la juste reconnaissance du travail de l'ensemble des fonctionnaires qui travaillent au service de la Justice. C'est le prix à payer pour l'autorité publique et le respect de l'État de droit.
Dans le même temps, les réformes législatives que nous avons adoptées pour lutter contre la fraude ont permis - à moyens quasiment constants - une augmentation des recettes fiscales de l'ordre de 2 milliards par an. Les efforts significatifs consentis par l'administration policière et judiciaire ont par ailleurs permis d'atteindre un record dans la saisie des avoirs criminels - 500 millions d'euros en 2016.
Il ne fait nul doute qu'une justice plus forte serait à même de mieux prévenir, et le cas échéant, de mieux punir la délinquance financière et d'en tirer de justes fruits pour les comptes publics.
A partir de ces éléments, il lui demande à quelle échéance il est envisageable d'équilibrer l'effort budgétaire souhaitable par des recettes générées grâce à une meilleure efficience du système judiciaire.
Aujourd'hui, son budget s'élève à environ 70 euros par habitants. L'observation des situations en Europe établit à 100 euros le budget nécessaire à l'exercice de la justice dans des conditions décentes pour tous.
Si des efforts remarquables ont été réalisés avec une croissance budgétaire de l'ordre de 10%, force est de constater qu'ils ne sont pas à la hauteur des déficits structurels accumulés depuis plusieurs décennies.
Parallèlement à une réforme procédurale, la modernisation de notre Justice appelle un saut quantitatif couramment estimé à 2,5 milliards d'euros par an. C'est à notre sens la condition du respect de la dignité humaine des justiciables et la juste reconnaissance du travail de l'ensemble des fonctionnaires qui travaillent au service de la Justice. C'est le prix à payer pour l'autorité publique et le respect de l'État de droit.
Dans le même temps, les réformes législatives que nous avons adoptées pour lutter contre la fraude ont permis - à moyens quasiment constants - une augmentation des recettes fiscales de l'ordre de 2 milliards par an. Les efforts significatifs consentis par l'administration policière et judiciaire ont par ailleurs permis d'atteindre un record dans la saisie des avoirs criminels - 500 millions d'euros en 2016.
Il ne fait nul doute qu'une justice plus forte serait à même de mieux prévenir, et le cas échéant, de mieux punir la délinquance financière et d'en tirer de justes fruits pour les comptes publics.
A partir de ces éléments, il lui demande à quelle échéance il est envisageable d'équilibrer l'effort budgétaire souhaitable par des recettes générées grâce à une meilleure efficience du système judiciaire.