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Intervention à une table ronde ITAB
Jeudi 11 avril, Dominique Potier a participé à une table ronde organisée par l'ITAB à l'occasion de son Assemblée générale. En présence d’élus politiques et de Luc Maurer, conseiller AB du Ministre de l’Agriculture, Dominique Potier a débattu sur le sujet suivant : "l'Agroécologie et ‘Produisons autrement’ : quelle place et quels moyens pour la recherche expérimentation en AB ?
Dans le cadre de cet échange, il a défendu l'idée de la recherche d'un modèle agricole plus équilibré. Une position qu'il avait eu l'occasion de porter dans un article paru au mois de janvier dans la lettre de l'ACTA.
Lettre de l'ACTA - Janvier 2013
Cette approche technique porte la promesse réaliste d'une nouvelle frontière dans la réduction de l'usage des produits phytosanitaires et permet d'envisager, par son adaptation aux milieux, des marges économiques inaccessibles dans la standardisation des techniques.
Ces recherches sont pertinentes car elles capitalisent des savoirs pluridisciplinaires et suscitent un dialogue entre les différentes expériences vécues sur le terrain de l'agriculture bio, durable ou raisonnée. Cette nouvelle donne suppose des efforts significatifs dans la connaissance des écosystèmes car, pour l'heure, l’approche "systémique" est le parent pauvre des programmes privés comme publics.
Ma conviction est que les perspectives ouvertes par la protection intégrée seront d'autant plus fortes qu'elles s'inscriront dans un modèle agricole nouveau. La PAC doit mettre le cap sur des systèmes diversifiés dont la cohérence agronomique génère à la fois une valeur ajoutée et le respect du "capital nature".
Le défi est grand car la mise en œuvre de techniques fines et adaptées colle mal avec les logiques d'agrandissement et de simplification dopées, tantôt par les aides, tantôt par le marché. Ces choix politiques que nous préconisons forment le cadre et le creuset d'une agronomie dont la mise en œuvre s'appuiera sur une palette de solutions techniques non exclusives les unes des autres.
Retrouver l'article dans la lettre de l'ACTA - Janvier 2013
Dans le cadre de cet échange, il a défendu l'idée de la recherche d'un modèle agricole plus équilibré. Une position qu'il avait eu l'occasion de porter dans un article paru au mois de janvier dans la lettre de l'ACTA.
Lettre de l'ACTA - Janvier 2013
La protection intégrée des cultures va de pair avec la recherche d'un modèle agricole plus équilibré.
Cette approche technique porte la promesse réaliste d'une nouvelle frontière dans la réduction de l'usage des produits phytosanitaires et permet d'envisager, par son adaptation aux milieux, des marges économiques inaccessibles dans la standardisation des techniques.
Ces recherches sont pertinentes car elles capitalisent des savoirs pluridisciplinaires et suscitent un dialogue entre les différentes expériences vécues sur le terrain de l'agriculture bio, durable ou raisonnée. Cette nouvelle donne suppose des efforts significatifs dans la connaissance des écosystèmes car, pour l'heure, l’approche "systémique" est le parent pauvre des programmes privés comme publics.
Ma conviction est que les perspectives ouvertes par la protection intégrée seront d'autant plus fortes qu'elles s'inscriront dans un modèle agricole nouveau. La PAC doit mettre le cap sur des systèmes diversifiés dont la cohérence agronomique génère à la fois une valeur ajoutée et le respect du "capital nature".
Le défi est grand car la mise en œuvre de techniques fines et adaptées colle mal avec les logiques d'agrandissement et de simplification dopées, tantôt par les aides, tantôt par le marché. Ces choix politiques que nous préconisons forment le cadre et le creuset d'une agronomie dont la mise en œuvre s'appuiera sur une palette de solutions techniques non exclusives les unes des autres.
Retrouver l'article dans la lettre de l'ACTA - Janvier 2013