Dominique Potier |
Vous êtes ici :
Vidéo à la une
Agenda
Dimanche 24 novembre
Détail de la journéeEn circonscription et à Paris
|
NEWSLETTER Restez informés des actualités de Dominique Potier en vous inscrivant à la newsletter |
> L'activité de votre député sur le site citoyen NosDéputés.fr
contactPermanence parlementaire
27 avenue du Maréchal Foch
54200 TOUL
Tel : 03 83 64 09 99
Fax : 03 83 64 31 05
Nous écrire
Actualités
Deux ans : debout
Deux ans après mai 2012, il faut regarder les choses en face. Si les élections municipales ont été une bonne nouvelle sur notre circonscription, force est de constater que le rendez-vous européen a confirmé, ici comme ailleurs, l’ampleur de la crise civique et républicaine que traverse notre pays. 6 Français sur 10 ne sont pas allés voter. 1 électeur sur 4 a choisi un parti d’extrême droite.
Signe des temps, ces deux phénomènes sont amplifiés au sein du monde ouvrier, des jeunes et parmi les habitants des territoires "périphériques".
Les "couacs", les attentes oubliées, le sentiment d’un manque d'autorité symbolique et l’insuffisance d'une parole forte pour donner sens aux indispensables efforts : tout a été dit ces derniers jours.
Mais à écouter la colère profonde qui s'est exprimée, ce que l’on découvre, avant même le discrédit des politiques, c’est la crainte d’une impuissance de la force publique face aux logiques financières et aux inégalités.
Notre démocratie souffre, par le haut d'une mondialisation sans boussole, et par le bas, d'un individualisme qui menace de la miner durablement à mesure que s'étiole le sens du "bien commun".
À quoi bon invoquer la gravité de la situation du pays telle qu'elle se révéla en 2012 ? A quoi bon mettre en valeur la somme de ce qui s'est fait de bien depuis deux ans sur le plan législatif et budgétaire ? Nous sommes, à cet instant, inaudibles...
Et pourtant, depuis juin 2012, comme vous, je n'ai pas regretté un seul instant la droite au pouvoir. Et si j’observe chaque jour ce qui « craque » dans notre société, je suis aussi le témoin de ce qui résiste et s'invente en son sein !
Animé d'un indéfectible espoir, je suis convaincu qu'une majorité de Français sont disponibles pour s'engager avec force dans les mutations à venir. A condition qu'une parole juste et claire les y invite !
En ce 70ème anniversaire de la Libération, me vient à l'esprit ce passage de l'Appel du 18 juin du général De Gaulle mobilisant toutes les volontés du pays. Je pense aussi aux mots de Pierre Mendès France prononcés en 1955 : "Il faut pour abattre, une à une, les Bastilles d’aujourd’hui, plus que l’enthousiasme d’une poignée d’hommes de bonne volonté ; il faut la mobilisation permanente et résolue de toutes les énergies nationales".
A mon initiative, l’hommage rendu ce 3 juin à la résistante Suzanne Kricq, alias « Régina », par 1000 lycéens et collégiens du toulois, a démontré, s’il en était besoin, leur écoute de cette grande leçon de l’histoire.
Oui notre pays a un problème de déficit public mais plus encore il souffre d'un déficit éthique : un déficit d'espérance.
Le temps n’est pas au repli sur soi ni au minimalisme. Au contraire, face aux menaces actuelles, il est urgent de renouer avec une puissance publique pleinement investie dans son rôle de régulateur de l’économie et de partage des richesses.
C’est bien l’action politique qui permet de répondre aux défis d’aujourd’hui. Le temps est venu de l'incarner haut et fort par une nouvelle attitude, de nouveaux combats. Permettez-moi d’en évoquer quelques-uns qui sont déjà en germe sur notre territoire et que je défends à l’Assemblée nationale. Ils sont autant de rendez-vous possibles pour la gauche dans les trois ans qui viennent :
Signe des temps, ces deux phénomènes sont amplifiés au sein du monde ouvrier, des jeunes et parmi les habitants des territoires "périphériques".
Les "couacs", les attentes oubliées, le sentiment d’un manque d'autorité symbolique et l’insuffisance d'une parole forte pour donner sens aux indispensables efforts : tout a été dit ces derniers jours.
Mais à écouter la colère profonde qui s'est exprimée, ce que l’on découvre, avant même le discrédit des politiques, c’est la crainte d’une impuissance de la force publique face aux logiques financières et aux inégalités.
Notre démocratie souffre, par le haut d'une mondialisation sans boussole, et par le bas, d'un individualisme qui menace de la miner durablement à mesure que s'étiole le sens du "bien commun".
À quoi bon invoquer la gravité de la situation du pays telle qu'elle se révéla en 2012 ? A quoi bon mettre en valeur la somme de ce qui s'est fait de bien depuis deux ans sur le plan législatif et budgétaire ? Nous sommes, à cet instant, inaudibles...
Et pourtant, depuis juin 2012, comme vous, je n'ai pas regretté un seul instant la droite au pouvoir. Et si j’observe chaque jour ce qui « craque » dans notre société, je suis aussi le témoin de ce qui résiste et s'invente en son sein !
Animé d'un indéfectible espoir, je suis convaincu qu'une majorité de Français sont disponibles pour s'engager avec force dans les mutations à venir. A condition qu'une parole juste et claire les y invite !
En ce 70ème anniversaire de la Libération, me vient à l'esprit ce passage de l'Appel du 18 juin du général De Gaulle mobilisant toutes les volontés du pays. Je pense aussi aux mots de Pierre Mendès France prononcés en 1955 : "Il faut pour abattre, une à une, les Bastilles d’aujourd’hui, plus que l’enthousiasme d’une poignée d’hommes de bonne volonté ; il faut la mobilisation permanente et résolue de toutes les énergies nationales".
A mon initiative, l’hommage rendu ce 3 juin à la résistante Suzanne Kricq, alias « Régina », par 1000 lycéens et collégiens du toulois, a démontré, s’il en était besoin, leur écoute de cette grande leçon de l’histoire.
Oui notre pays a un problème de déficit public mais plus encore il souffre d'un déficit éthique : un déficit d'espérance.
Le temps n’est pas au repli sur soi ni au minimalisme. Au contraire, face aux menaces actuelles, il est urgent de renouer avec une puissance publique pleinement investie dans son rôle de régulateur de l’économie et de partage des richesses.
C’est bien l’action politique qui permet de répondre aux défis d’aujourd’hui. Le temps est venu de l'incarner haut et fort par une nouvelle attitude, de nouveaux combats. Permettez-moi d’en évoquer quelques-uns qui sont déjà en germe sur notre territoire et que je défends à l’Assemblée nationale. Ils sont autant de rendez-vous possibles pour la gauche dans les trois ans qui viennent :
- Lutter contre les « ghettos » culturels et préserver la mixité de l’école après le collège : je ne me résigne pas à voir notre jeunesse "fracturée" entre ceux pour qui le monde est ouvert et ceux qui restent sur le bord de la route.
- Investir dans une vraie politique de prévention en santé publique pour sauver la Sécurité sociale.
- Oser une ambitieuse politique de co-développement avec l'Afrique sub-saharienne pour faire face au défi de l'immigration et répondre à la honte de Lampedusa.
- Construire un vrai socle universel des droits humains et sociaux en réponse à la puissance des multinationales (lutte contre l’esclavage moderne, propriété du vivant…) ?
- Relever le défi de produire et produire autrement dans l'industrie, l'agriculture, pour devenir un pays pionnier dans la transition écologique.
- Faire le pari que l'égalité sociale, écologique et territoriale est un moteur de croissance.
- Faire de la coopération ville-campagne une priorité de la réforme territoriale.
Plus que jamais, nous devons appeler à une renaissance citoyenne, à notre responsabilité individuelle et collective !
Je prendrai ma part, à la fois solidaire et force de propositions au sein de la majorité. Je le ferai en fidélité à ceux qui souffrent, à ceux qui luttent. Je le ferai en mémoire de Michel Dinet. Au nom d’une œuvre politique qui nous inspire et nous rassemble.
Avec Martine Huot-Marchand et mon équipe parlementaire, engagées de façon exceptionnelle à mes côtés, je vous invite à partager ce 2ème anniversaire de notre combat de 2012 autour d'un apéritif le :
Vendredi 13 juin à 18h30
à la permanence parlementaire à Toul
27 avenue Maréchal Foch
à la permanence parlementaire à Toul
27 avenue Maréchal Foch
A lire, découvrir, retrouver :
-
Le Manifeste d’Esprit Civique : www.espritcivique.org
-
Ma contribution au débat sur la Réforme territoriale Liberté - Egalité - Citoyenneté : pour une République des territoires
-
Les «60 engagements pour la France – Deux ans plus tard » : www.gouvernement.fr/gouvernement/60-engagements-deux-ans-apres
-
Cérémonie du 3 juin, Hommage à Régina Kricq : Un guide vers la liberté