Dominique Potier
Député de la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle
Audrey Bardot, suppléante






 
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Tribunes

Vendredi 23 juillet 2021

Contre la fermeture des urgences du centre hospitalier de Toul

Contre la fermeture des urgences du centre hospitalier de Toul

EN PLEIN REBOND EPIDEMIQUE, LE SERVICE DES URGENCES DU CENTRE HOSPITALIER DE TOUL DOIT RESTER OUVERT 24H/24
Le centre hospitalier Saint Charles annonce la fermeture partielle de son service des urgences pour début août. Conséquence de la pénurie de médecins, cette situation met en danger le territoire et doit être étudiée par les services de l'Etat.

UNE FERMETURE INQUIETANTE POUR LA SANTE DES HABITANTS
La fermeture du service des urgences est annoncée à partir du vendredi 30 juillet et jusqu'au 15 août inclus, de 20h30 à 8h30. Si la ligne SMUR et les urgences obstétricales demeurent ouvertes 24H/24, cette fermeture partielle des urgences constitue un véritable recul du service public de santé pour le territoire.
Car l'aire d'influence du centre hospitalier de Toul va bien au-delà du pays toulois : de Vaucouleurs jusqu'aux portes de Nancy. Pour les villages les plus éloignés, cette fermeture placera les habitants à près d'une heure des services d'urgence les plus proches.

L'ETAT DOIT PRENDRE SES RESPONSABILITES
Cette décision a été prise sous la contrainte : suite au départ de cinq médecins urgentistes dans le secteur privé, la direction de l'hôpital n'est pas parvenue à recruter de nouveaux personnels. Cette décision est donc étroitement liée à la crise nationale de l'hôpital public : conditions de travail dégradées, manque d'attractivité de la santé publique, tarification à l'acte, maintien masqué du numerus clausus dans les études de santé… Les moyens insuffisants de la santé publique empêchent les directeurs d'hôpitaux de recruter correctement et aggravent les phénomènes de concurrence déloyale, face au secteur privé ou à l'attractivité du Luxembourg.

Dans ce contexte de rebond épidémique et comme depuis de nombreux mois, les établissements de soins et de santé font face à de fortes tensions. L'État doit être aux côtés des établissements et de leurs personnels, sur le plan financier et en coordination, pour qu'ils puissent assurer leur rôle de soins de proximité. Nos hôpitaux publics sont une force qu'il faut accompagner et préserver sur le long terme. Or à ce jour, l'ARS n'a pas réagi à cette annonce. Nous demandons à l'administration d'État de prendre ses responsabilités, d'assumer son rôle de coordination territoriale et d'étudier avec nous des solutions d'urgence.

L'HOPITAL DE TOUL N'EST PAS UN ETABLISSEMENT DE SECOND RANG
La direction de l'hôpital met actuellement en oeuvre un projet d'établissement ambitieux, lié au Contrat local de santé du Grand-Toulois. Après l'arrivée d'un IRM en début d'année, symbolisant un élan de modernisation obtenu de haute lutte, le projet d'établissement prévoit l'agrandissement de l'hôpital et son adaptation aux nouveaux besoins du territoire. Dans cette perspective, les services de l'État, l'administration hospitalière, les représentants du personnel et les élus locaux ont toujours travaillé de concert.

Cet élan fait de ce centre hospitalier un établissement à part entière, qui oeuvre en proximité et en parfaite coopération avec le CHRU. Cette logique de coopération et d'égalité territoriale doit conduire à un sursaut de l'ARS. Le centre hospitalier de Toul ne doit pas faire face à cette crise nationale de ressources humaines seul.

En période de pic épidémique, nous demandons aux services de l'État d'être à l'écoute des élus locaux, et des personnels des établissements de santé.


Signataires :

Alde HARMAND
, maire de Toul,
Dominique POTIER, député de la 5ème circonscription de Meurthe-et-Moselle,
Chaynesse KHIROUNI, présidente du département de Meurthe-et-Moselle,
Rosemary LUPO, vice-présidente du département de Meurthe-et-Moselle déléguée à la prévention, à la protection maternelle et infantile et à la santé,
Michèle PILOT et Emilien MARTIN-TRIFFANDIER, conseillers départementaux du canton de Toul.
 
 
 
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