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Samedi 23 février
Cérémonie d'hommage au Colonel Driant
Emile Driant est né le 11 septembre 1855. Son désir de "devenir soldat" est lié à la défaite de 1870 dont il vivait mal l'humiliation...
Le jeune Emile fait Saint-Cyr, puis sert plusieurs années sous les ordres du général Boulanger (notamment en Tunisie) avant de devenir son gendre. Il écope de huit jours d'arrêt lorsqu'il défend dans le figaro la mémoire de son beau-père après son suicide.
Sous le pseudonyme d'Emile Danrit, l'anagramme de son prénom pour échapper à la censure de ses supérieurs, il publie une trentaine de romans en 25 ans. Ce sont surtout des romans d'aventure où une vaste place est accordée à l'armée, avec un goût pour les grands hommes. Il y exalte le respect des soldats et la nécessité pour les chefs d'apprendre à commander avec humanité et, surtout, de donner l'exemple. On devine dans ses romans le reflet d'une opinion publique obsédée par la menace d'une guerre. Ses ouvrages ont connu un tel succès que certains étaient remis aux distributions des prix en fin d'année scolaire.
Pour le colonel Driant, l'armée était le seul moyen d'apporter à tous les jeunes une culture populaire...
Emile Driant est élu député en 1910, dans la troisième circonscription de Nancy, sous l'étiquette "action libérale". Il vote la journée de 10 heures, les retraites, les libertés syndicales et diverses mesures d'aide sociale.
Emile Driant débute son second mandat de député lorsqu'il reprend du service en 1914, à l'âge de 59 ans. En 1915, il alerte Gallieni, alors ministre de la guerre, sur le manque de moyens. Il meurt au champ d'honneur le 22 février 1916, au Bois des Caures (Verdun).
Le colonel Driant, l'écrivain Danrit, mérite que son nom soit attaché à une place, en raison de celle qu'il a occupé en son temps, au sein de sa communauté d'alors, en Lorraine et ailleurs, c'est-à-dire celle d'un homme qui défend honnêtement ses idées, ses valeurs et va au bout de son engagement. Cet engagement s'est enraciné dans la défaite de 1870 et s'est terminé deux ans avant la victoire de la première Guerre Mondiale.
Aujourd'hui, Emile Driant-Danrit aurait très certainement compris autrement la façon de s'occuper des jeunes et de culture populaire, mais, pour l'avoir vécu lui-même lors de la défaite de 1870, il savait que l'humiliation conduit à la violence alors que le respect nous fait devenir plus humain...
Martine Huot-Marchand
Le jeune Emile fait Saint-Cyr, puis sert plusieurs années sous les ordres du général Boulanger (notamment en Tunisie) avant de devenir son gendre. Il écope de huit jours d'arrêt lorsqu'il défend dans le figaro la mémoire de son beau-père après son suicide.
Sous le pseudonyme d'Emile Danrit, l'anagramme de son prénom pour échapper à la censure de ses supérieurs, il publie une trentaine de romans en 25 ans. Ce sont surtout des romans d'aventure où une vaste place est accordée à l'armée, avec un goût pour les grands hommes. Il y exalte le respect des soldats et la nécessité pour les chefs d'apprendre à commander avec humanité et, surtout, de donner l'exemple. On devine dans ses romans le reflet d'une opinion publique obsédée par la menace d'une guerre. Ses ouvrages ont connu un tel succès que certains étaient remis aux distributions des prix en fin d'année scolaire.
Pour le colonel Driant, l'armée était le seul moyen d'apporter à tous les jeunes une culture populaire...
Emile Driant est élu député en 1910, dans la troisième circonscription de Nancy, sous l'étiquette "action libérale". Il vote la journée de 10 heures, les retraites, les libertés syndicales et diverses mesures d'aide sociale.
Emile Driant débute son second mandat de député lorsqu'il reprend du service en 1914, à l'âge de 59 ans. En 1915, il alerte Gallieni, alors ministre de la guerre, sur le manque de moyens. Il meurt au champ d'honneur le 22 février 1916, au Bois des Caures (Verdun).
Le colonel Driant, l'écrivain Danrit, mérite que son nom soit attaché à une place, en raison de celle qu'il a occupé en son temps, au sein de sa communauté d'alors, en Lorraine et ailleurs, c'est-à-dire celle d'un homme qui défend honnêtement ses idées, ses valeurs et va au bout de son engagement. Cet engagement s'est enraciné dans la défaite de 1870 et s'est terminé deux ans avant la victoire de la première Guerre Mondiale.
Aujourd'hui, Emile Driant-Danrit aurait très certainement compris autrement la façon de s'occuper des jeunes et de culture populaire, mais, pour l'avoir vécu lui-même lors de la défaite de 1870, il savait que l'humiliation conduit à la violence alors que le respect nous fait devenir plus humain...
Martine Huot-Marchand