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Bonne année à toutes les roses que l'hiver prépare en secret
*Extrait du poème Bonne Année de Rosemonde Gérard
Notre pays recèle un potentiel d'initiative et de générosité hors du commun. Dans les territoires, les entreprises, les associations, partout des hommes et des femmes incarnent l'esprit de résistance et d'innovation, l'effort et la justice. Le contraste est terrible avec une morosité devenue obsédante.
Les causes sur le temps court sont connues. Faute d'un "état de la Nation" et d'un récit fondateur partagé, l'alternance n'a pas permis, à ce jour, la réalisation des trois réformes - bancaire, fiscale et territoriale - utiles aux trois mutations à venir : transition écologique, redressement productif et modernisation du pacte social.
Mais la défiance vient de plus loin... Dans une boite à outils, par avis de tempête, le plus précieux c'est la boussole. Plus encore que d'un déficit public, notre pays souffre d'un déficit éthique, d'un déficit d'espérance. Redonner du sens et réhabiliter l'action publique est devenu un enjeu républicain. Une mondialisation et un individualisme sans limite affaiblissent le bien commun et fragilisent le lien entre le peuple et la gauche. Lorsque la question du sens de notre humanité comme de nos vies est désertée par la République, elle est occupée par le libéralisme et le fondamentalisme qui participent d'une même dérive.
Redonner du souffle à notre pays passe pour la gauche par 3 rendez-vous :
1- L'engagement civique conçu comme une citoyenneté responsable. Au-delà d'une indispensable réforme institutionnelle, cela passe, à notre sens, par une façon nouvelle d'exercer les mandats électifs, l'abolition des privilèges, un appel à la mobilisation de la société civile pour de grands chantiers fédérateurs, une contribution fiscale progressive pour tous et un service civique universel.
2- Lutter contre la misère est un choix vital. La réduction des inégalités est non seulement un impératif éthique mais un levier de croissance inédit. L'abolition des privilèges de toutes natures va de pair avec une exigence de responsabilité dont personne ne peut s'affranchir. Le travail, l’esprit d'entreprise, publique comme privée, sans le culte de l'argent, doit devenir un marqueur de gauche. La limite des écarts de revenus au « facteur 12 » peut générer une société plus forte et plus créative.
3- Conquérir de nouveaux droits dans la globalisation. Lutter contre les paradis fiscaux, les esclavages modernes, pour la responsabilité des actionnaires, le droit du vivant, harmoniser socialement et fiscalement la communauté européenne : la France doit être pionnière de nouveaux indicateurs de prospérité et des régulations humanistes. L'aide au développement doit être le levier de coopérations inédites autour de la Méditerranée, pour en finir avec la logique mortifère de Lampedusa.
> Retrouvez la contribution au format PDF
Notre contribution aux États généraux du Parti socialiste au titre d'Esprit Civique :
Notre pays recèle un potentiel d'initiative et de générosité hors du commun. Dans les territoires, les entreprises, les associations, partout des hommes et des femmes incarnent l'esprit de résistance et d'innovation, l'effort et la justice. Le contraste est terrible avec une morosité devenue obsédante.
Les causes sur le temps court sont connues. Faute d'un "état de la Nation" et d'un récit fondateur partagé, l'alternance n'a pas permis, à ce jour, la réalisation des trois réformes - bancaire, fiscale et territoriale - utiles aux trois mutations à venir : transition écologique, redressement productif et modernisation du pacte social.
Mais la défiance vient de plus loin... Dans une boite à outils, par avis de tempête, le plus précieux c'est la boussole. Plus encore que d'un déficit public, notre pays souffre d'un déficit éthique, d'un déficit d'espérance. Redonner du sens et réhabiliter l'action publique est devenu un enjeu républicain. Une mondialisation et un individualisme sans limite affaiblissent le bien commun et fragilisent le lien entre le peuple et la gauche. Lorsque la question du sens de notre humanité comme de nos vies est désertée par la République, elle est occupée par le libéralisme et le fondamentalisme qui participent d'une même dérive.
Redonner du souffle à notre pays passe pour la gauche par 3 rendez-vous :
1- L'engagement civique conçu comme une citoyenneté responsable. Au-delà d'une indispensable réforme institutionnelle, cela passe, à notre sens, par une façon nouvelle d'exercer les mandats électifs, l'abolition des privilèges, un appel à la mobilisation de la société civile pour de grands chantiers fédérateurs, une contribution fiscale progressive pour tous et un service civique universel.
2- Lutter contre la misère est un choix vital. La réduction des inégalités est non seulement un impératif éthique mais un levier de croissance inédit. L'abolition des privilèges de toutes natures va de pair avec une exigence de responsabilité dont personne ne peut s'affranchir. Le travail, l’esprit d'entreprise, publique comme privée, sans le culte de l'argent, doit devenir un marqueur de gauche. La limite des écarts de revenus au « facteur 12 » peut générer une société plus forte et plus créative.
3- Conquérir de nouveaux droits dans la globalisation. Lutter contre les paradis fiscaux, les esclavages modernes, pour la responsabilité des actionnaires, le droit du vivant, harmoniser socialement et fiscalement la communauté européenne : la France doit être pionnière de nouveaux indicateurs de prospérité et des régulations humanistes. L'aide au développement doit être le levier de coopérations inédites autour de la Méditerranée, pour en finir avec la logique mortifère de Lampedusa.
> Retrouvez la contribution au format PDF