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Dominique Potier |
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Mercredi 17 juillet
Détail de la journéeEn circonscription et à l'Assemblée nationale
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Actualités
Mercredi 1er janvier
Bonne année 2014 !
Madame, Monsieur,
A l'aube de cette nouvelle année, je veux saluer à travers vous tous ceux qui font en sorte que notre monde tienne debout !
Parmi ces hommes et ces femmes, je pense aux 2000 élus de la 5ème circonscription qui achèvent leurs mandats locaux, aux responsables et salariés des nombreuses entreprises du territoire dont l'énergie est vitale pour l'emploi, aux milliers de bénévoles associatifs qui donnent une couleur singulière à notre pays, à ceux qui donnent sa force au service public. Parmi ces derniers, j'ai une pensée particulière pour les soldats engagés aujourd'hui en Afrique.
À vous tous, je veux dire qu'il ne s'écoule pas une semaine sans qu'à votre rencontre je ne trouve des motifs d'espérer.
Votre engagement inspire mon travail au Parlement : la lutte contre les paradis fiscaux dans la Loi de séparation bancaire, l'encadrement du crédit "revolving" dans la Loi consommation, la régulation du foncier dans la Loi d'avenir agricole, l'équilibre commune/communauté dans la Loi urbanisme mais aussi des amendements précieux pour la vie locale dans la Loi de Finances.
Dans le même esprit, en qualité de président du comité ECOPHYTO, je suis heureux d'avoir rassemblé les parties prenantes autour de 15 propositions pour la maîtrise des pesticides et d'avoir fondé un groupe d'étude sur l'économie circulaire et l’industrie verte.
Dans le champ des idées, le cercle Esprit Civique dont je suis co-fondateur a tenu cet automne ses premières rencontres à Cluny.
Au niveau local, avec Martine Huot-Marchand, nous nous sommes investis à vos côtés pour la revitalisation économique post Kléber, la valorisation des fonds européens au bénéfice de 100 projets ruraux, la création de 140 emplois d'avenir et nous avons créé un climat de confiance avec nos PME dont une dizaine sont leaders en matière d'innovation.
Fruit d’un long travail, nos collectivités grandissent et coopèrent entre elles. Ensemble, elles constituent ce que nous pouvons nommer une "coalition territoriale". Cette unité que nous cultivons, a permis, à titre d'exemple, de fixer un cadre sécurisé pour l'hôpital de Toul, d'ouvrir la perspective d'un Lycée des métiers ou encore de soutenir, entre autre, dans le Saintois l'école de musique ou la naissance d'une maison de santé. Cet état d'esprit a permis, à l'échelle du sud de la Meurthe-et-Moselle, l'adoption à l'unanimité du Schéma de Cohérence Territoriale.
Notre équipe a en parallèle pris en charge des centaines de dossiers de médiation pour dénouer des situations individuelles et collectives.
Nous avons fait tout cela avec des réussites et parfois des échecs mais, avec ma suppléante et l'équipe parlementaire, nous avons le sentiment d'avoir en 18 mois exercé notre mandat avec respect pour la diversité des personnes et des idées.
Au printemps, une deuxième Lettre illustrera notre bilan d'étape et nous animerons à nouveau des réunions publiques de Thiaucourt à Neuves-Maisons en passant par Liverdun. Dans l'attente, le site www.dominiquepotier.com et la newsletter restent les moyens les plus simples pour s'informer et échanger.
Mais pour être vrai, ces efforts ne me distraient pas d'une certaine lucidité sur l'état du pays et l'inquiétude de nos concitoyens. Elle est nourrie par de multiples causes : une reprise encore fragile, un chômage qui laisse trop de monde au bord du chemin, la peur que notre pays sorte exsangue de la nouvelle donne mondiale.
Mais cette inquiétude est aussi nourrie par un sentiment persistant d'injustice et par la difficulté à voir la force et la portée des réformes gouvernementales courageuses dont l'image est trop souvent brouillée. Une inquiétude enfin, qui fait écho à l'absence d'un récit fédérateur et à une quête de sens qui n'a pas trouvé à ce jour d’expression politique.
C'est dans ce contexte singulier que s'annonce une année clé de la mandature. Élections locales ou européennes, ne nous y trompons pas, in fine c'est la Nation qui est en jeu. En 2014, notre République peut rester une promesse crédible ou au contraire se fragiliser : la France de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme et du Conseil National de la Résistance ne peut pas céder à la tentation du populisme sans trahir l'esprit même de ce qui fonde notre Nation.
Pour ma part, ici comme à l'Assemblée, j'aurai à cœur de faire valoir quelques convictions qui me tiennent à cœur pour sortir du pessimisme ambiant.
Le redressement économique passe par des politiques nationales - la réforme de la formation professionnelle, de la recherche, la simplification administrative - mais ce redressement ne peut s'affranchir d'une rupture avec ce que le libéralisme a de plus destructeur. Je défends une proposition de Loi sur le devoir de vigilance des sociétés multinationales qui va dans le même sens que la lutte contre la fraude fiscale, une harmonisation sociale à l'échelle européenne et une nouvelle répartition des richesses. Produire dans notre pays demain, c'est parier sur un mode de développement respectueux du capital humain, de nos ressources naturelles et basé sur des échanges justes.
Notre République est "indivisible, laïque, démocratique et sociale" dit l’article premier de notre Constitution. Des leçons simples doivent en être tirées pour renouveler le pacte républicain.
L'impôt dans son principe doit être réhabilité. Nous devons discerner dans les griefs actuels ce qui relève de l’injustice et du refus de voir certains privilèges abolis. Je m'investirai pour une réforme fiscale équitable, efficace et lisible.
La dépense publique doit être maîtrisée mais sans atteindre le cœur du service public. Cela suppose sa modernisation, des planifications, des mutualisations et des innovations radicales mais il y a des biens communs qui ne se marchandent pas.
La réduction des inégalités n'est pas un supplément d'âme. Elle est une urgence démocratique quand 8,5 millions de Français vivent au-dessous du seuil de pauvreté dans un pays 5 fois plus riche qu'au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Parce que les dérives libérales et populistes participent du même cercle mortifère, le temps est venu de se concentrer sur l'essentiel : un redressement économique qui mise sur la transition écologique, une rigueur budgétaire qui ne renonce pas à la justice et une République qui ne transige pas avec ses valeurs.
Le 17 octobre est la journée qui m'a le plus marqué en 2013. Pour la journée mondiale de lutte contre la misère, nous avons reçu 200 partenaires d'ATD Quart Monde au Palais Bourbon. L’héroïsme quotidien dont ils témoignent nous oblige. Il fait écho à toutes ces renaissances citoyennes qui donnent, par-dessus tout le goût de l’avenir et sa dignité à la vie politique.
Nos paroles et nos actes tissent un lien indéfectible sur un territoire dont nous partageons la passion. Je suis heureux de vous transmettre l'invitation ci-dessous à venir partager nos vœux pour "la bonne année"!
Dominique Potier
Les voeux de Dominique Potier et Martine Huot-Marchand auront lieu le samedi 25 janvier de 10h à 12h Salle de l'Arsenal à Toul en présence du chercheur Axel Kahn.
Cliquez sur l'invitation ci-dessous pour l'agrandir :
A l'aube de cette nouvelle année, je veux saluer à travers vous tous ceux qui font en sorte que notre monde tienne debout !
Parmi ces hommes et ces femmes, je pense aux 2000 élus de la 5ème circonscription qui achèvent leurs mandats locaux, aux responsables et salariés des nombreuses entreprises du territoire dont l'énergie est vitale pour l'emploi, aux milliers de bénévoles associatifs qui donnent une couleur singulière à notre pays, à ceux qui donnent sa force au service public. Parmi ces derniers, j'ai une pensée particulière pour les soldats engagés aujourd'hui en Afrique.
À vous tous, je veux dire qu'il ne s'écoule pas une semaine sans qu'à votre rencontre je ne trouve des motifs d'espérer.
Votre engagement inspire mon travail au Parlement : la lutte contre les paradis fiscaux dans la Loi de séparation bancaire, l'encadrement du crédit "revolving" dans la Loi consommation, la régulation du foncier dans la Loi d'avenir agricole, l'équilibre commune/communauté dans la Loi urbanisme mais aussi des amendements précieux pour la vie locale dans la Loi de Finances.
Dans le même esprit, en qualité de président du comité ECOPHYTO, je suis heureux d'avoir rassemblé les parties prenantes autour de 15 propositions pour la maîtrise des pesticides et d'avoir fondé un groupe d'étude sur l'économie circulaire et l’industrie verte.
Dans le champ des idées, le cercle Esprit Civique dont je suis co-fondateur a tenu cet automne ses premières rencontres à Cluny.
Au niveau local, avec Martine Huot-Marchand, nous nous sommes investis à vos côtés pour la revitalisation économique post Kléber, la valorisation des fonds européens au bénéfice de 100 projets ruraux, la création de 140 emplois d'avenir et nous avons créé un climat de confiance avec nos PME dont une dizaine sont leaders en matière d'innovation.
Fruit d’un long travail, nos collectivités grandissent et coopèrent entre elles. Ensemble, elles constituent ce que nous pouvons nommer une "coalition territoriale". Cette unité que nous cultivons, a permis, à titre d'exemple, de fixer un cadre sécurisé pour l'hôpital de Toul, d'ouvrir la perspective d'un Lycée des métiers ou encore de soutenir, entre autre, dans le Saintois l'école de musique ou la naissance d'une maison de santé. Cet état d'esprit a permis, à l'échelle du sud de la Meurthe-et-Moselle, l'adoption à l'unanimité du Schéma de Cohérence Territoriale.
Notre équipe a en parallèle pris en charge des centaines de dossiers de médiation pour dénouer des situations individuelles et collectives.
Nous avons fait tout cela avec des réussites et parfois des échecs mais, avec ma suppléante et l'équipe parlementaire, nous avons le sentiment d'avoir en 18 mois exercé notre mandat avec respect pour la diversité des personnes et des idées.
Au printemps, une deuxième Lettre illustrera notre bilan d'étape et nous animerons à nouveau des réunions publiques de Thiaucourt à Neuves-Maisons en passant par Liverdun. Dans l'attente, le site www.dominiquepotier.com et la newsletter restent les moyens les plus simples pour s'informer et échanger.
Mais pour être vrai, ces efforts ne me distraient pas d'une certaine lucidité sur l'état du pays et l'inquiétude de nos concitoyens. Elle est nourrie par de multiples causes : une reprise encore fragile, un chômage qui laisse trop de monde au bord du chemin, la peur que notre pays sorte exsangue de la nouvelle donne mondiale.
Mais cette inquiétude est aussi nourrie par un sentiment persistant d'injustice et par la difficulté à voir la force et la portée des réformes gouvernementales courageuses dont l'image est trop souvent brouillée. Une inquiétude enfin, qui fait écho à l'absence d'un récit fédérateur et à une quête de sens qui n'a pas trouvé à ce jour d’expression politique.
C'est dans ce contexte singulier que s'annonce une année clé de la mandature. Élections locales ou européennes, ne nous y trompons pas, in fine c'est la Nation qui est en jeu. En 2014, notre République peut rester une promesse crédible ou au contraire se fragiliser : la France de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme et du Conseil National de la Résistance ne peut pas céder à la tentation du populisme sans trahir l'esprit même de ce qui fonde notre Nation.
Pour ma part, ici comme à l'Assemblée, j'aurai à cœur de faire valoir quelques convictions qui me tiennent à cœur pour sortir du pessimisme ambiant.
Le redressement économique passe par des politiques nationales - la réforme de la formation professionnelle, de la recherche, la simplification administrative - mais ce redressement ne peut s'affranchir d'une rupture avec ce que le libéralisme a de plus destructeur. Je défends une proposition de Loi sur le devoir de vigilance des sociétés multinationales qui va dans le même sens que la lutte contre la fraude fiscale, une harmonisation sociale à l'échelle européenne et une nouvelle répartition des richesses. Produire dans notre pays demain, c'est parier sur un mode de développement respectueux du capital humain, de nos ressources naturelles et basé sur des échanges justes.
Notre République est "indivisible, laïque, démocratique et sociale" dit l’article premier de notre Constitution. Des leçons simples doivent en être tirées pour renouveler le pacte républicain.
L'impôt dans son principe doit être réhabilité. Nous devons discerner dans les griefs actuels ce qui relève de l’injustice et du refus de voir certains privilèges abolis. Je m'investirai pour une réforme fiscale équitable, efficace et lisible.
La dépense publique doit être maîtrisée mais sans atteindre le cœur du service public. Cela suppose sa modernisation, des planifications, des mutualisations et des innovations radicales mais il y a des biens communs qui ne se marchandent pas.
La réduction des inégalités n'est pas un supplément d'âme. Elle est une urgence démocratique quand 8,5 millions de Français vivent au-dessous du seuil de pauvreté dans un pays 5 fois plus riche qu'au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Parce que les dérives libérales et populistes participent du même cercle mortifère, le temps est venu de se concentrer sur l'essentiel : un redressement économique qui mise sur la transition écologique, une rigueur budgétaire qui ne renonce pas à la justice et une République qui ne transige pas avec ses valeurs.
Le 17 octobre est la journée qui m'a le plus marqué en 2013. Pour la journée mondiale de lutte contre la misère, nous avons reçu 200 partenaires d'ATD Quart Monde au Palais Bourbon. L’héroïsme quotidien dont ils témoignent nous oblige. Il fait écho à toutes ces renaissances citoyennes qui donnent, par-dessus tout le goût de l’avenir et sa dignité à la vie politique.
Nos paroles et nos actes tissent un lien indéfectible sur un territoire dont nous partageons la passion. Je suis heureux de vous transmettre l'invitation ci-dessous à venir partager nos vœux pour "la bonne année"!
Dominique Potier
Les voeux de Dominique Potier et Martine Huot-Marchand auront lieu le samedi 25 janvier de 10h à 12h Salle de l'Arsenal à Toul en présence du chercheur Axel Kahn.
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