Dominique Potier
Député de la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle
Audrey Bardot, suppléante






 
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Dans la presse

Lundi 4 avril 2016

Agriculture, ruralités : retour sur mon intervention à Rennes

Agriculture, ruralités : retour sur mon intervention à Rennes
Je me suis rendu, le 30 mars dernier, à Le Rheu (à 15 kilomètre Rennes), pour participer à un débat sur le thème de l'agro-écologie.

Ouest France a couvert cette rencontre qui a rassemblé près de 150 personnes, au lycée Théodore Monod.  

Retrouver l'article en PDF ou ci-après.

Le lendemain, j'ai eu l'occasion de visiter une station de machinisme expérimental, en présence du Président de la Chambre d'agriculture d'Ille et Vilaine, Marcel Denieul.



Agroécologie : "Le premier enjeu est celui du sol"


Ouest France - Lundi 4 avril 2016
 

Ce mercredi, Dominique Potier était présent au lycée Théodore Monod dans le cadre d'une conférence sur l'agroécologie, invité en cela par Didier Gilbert. Le député de Meurthe et Moselle est le rapporteur du dossier Ecophyto qui préconise la réduction de 50 % de l'usage des pesticides d'ici 2025.
 
Que vous inspire ce déplacement au lycée agricole du Rheu ?
 
Tout d'abord, lors de mes études agricoles, cet établissement du Rheu était mon deuxième choix. Avec des copains, nous avions décidé que si nous n'étions pas pris dans l'établissement en Moselle nous irions en Bretagne. Pour nous c'était le bout du monde, mais surtout les Bretons étaient les champions du monde en élevage laitier. Alors Rennes-Le Rheu c'était pour nous la référence absolue. Manque de pot, notre premier choix a été retenu ! Mais ici ce soir, j'ai retrouvé ici une de mes profs de Chateau Salin. Je passe du temps à dire du bien de l'enseignement agricole, c'est un prototype du futur.
 
Quel est votre parcours ?
 
J'ai tout d'abord été engagé dans la vie associative dans les années 80, puis dans la vie économique comme Paysan avec des responsabilités locales dans la chambre d'agriculture et nationales dans les groupes de développement. Enfin, je suis devenu élu local. Et puis, il y a Nadine Morano chez nous et les copains mont dit, c'est toi qui dois y aller. Je me suis retrouvé député en 2012. Je me suis remis à l'agriculture en étant député. Depuis, je regarde ma ferme différemment.
 
Quels sont les grands enjeux de la politique agricole en France ?
 
J'ai une fierté d'avoir travaillé dans cette majorité. Je me dis que sur les questions agricoles, il y avait une boussole. On a un ministre qui a du courage et qui aura marqué une rupture sur les politiques passées. Il y a des axes qui sont posés et qui porteront leurs fruits. Il y a 3 sujets sur lesquels sur lesquels je bosse avec tous les gens de bonne volonté. Le premier enjeu est celui du sol. On va redécouvrir les enjeux des politiques foncières et ceux de la qualité du sol. Le second qui tourne autour de l'alimentation est de réconcilier la société avec son agriculture. Le 3e dépasse l'agriculture, c'est celui des relations ville-campagne.
Agroécologie, le premier enjeu est celui du sol
 
Comment vous-êtes vous retrouvé en charge du dossier Ecophyto ?
 
Il fallait une évaluation à mi-parcours du plan Ecophyto. Je me suis vu confier cette tâche en prenant la présidence du comité qui regroupe 40 membres. Nous avons fait un tour des régions et des sujets. J'ai rendu un rapport avec 68 propositions. Ce que j'ai défendu est une de transition vers l'agroécologie. Les derniers arbitrages sont en cours. Le plan Ecophyto a provoqué une révolution culturelle. Il n'y a plus un paysan en France qui pense que les pesticides ne sont pas un problème pour la santé, pour l'environnement et pour son image. Pour le bilan, pas besoin de sortir de l'ENA pour dire qu'aujourd'hui une trajectoire de moins 50 % de réduction des pesticides et qui au bout de 5 ans est à plus 2 %, n'est pas une bonne trajectoire. Il fallait une rupture, un changement. Passons à l'acte.
 
Quelles sont les pistes à emprunter ?
 
L'événement de notre exploration a été le rapport collectif de l'Inserm qui met en évidence que la combinaison des pollutions à bas bruits a des effets sur la santé de l'homme. Les peurs anciennes sont fondées et démontrées scientifiquement. Il faut donc sortir de l'addiction aux pesticides. Il y a des ressorts technologiques et agronomiques. Par exemple, le Biocontrôle a encore été peu exploré. Aujourd'hui, dans ce domaine, il y a eu la création d'un cluster Public- Privé. La France a une grande tradition agronomique et j'ai rencontré de nombreuses petites entreprises qui ont plein d'idées.

 
 
 
 
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