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Mercredi 21 mai
''L’Europe, ce n’est pas les autres''
Invité par le Président de l’Assemblée nationale, Dominique Potier participait la rencontre parlementaire « Pour une Europe plus démocratique » organisée ce mercredi 21 mai à l’Hôtel de Lassay.
L’occasion d’entendre les membres du « Manifeste pour l’euro », un collectif d'économistes et de politologues, dont l’économiste Thomas Piketty ou sociologue Pierre Rosanvallon, qui appelle à de profondes réformes démocratiques et notamment à la création d'une chambre parlementaire de la zone euro.
L’occasion d’entendre les membres du « Manifeste pour l’euro », un collectif d'économistes et de politologues, dont l’économiste Thomas Piketty ou sociologue Pierre Rosanvallon, qui appelle à de profondes réformes démocratiques et notamment à la création d'une chambre parlementaire de la zone euro.
Etaient invités à intervenir :
Thomas PIKETTY, professeur à l’Ecole d’Economie de Paris
Laurence BOONE, directrice de la recherche économique pour la région Europe, Bank of America Merrill Lynch,
Guillaume DUVAL, rédacteur en chef, Alternatives économiques
Xavier TIMBEAU, directeur du Département analyse et prévision de l’OFCE, observatoire français des conjonctures économiques
Pierre ROSANVALLON, professeur au Collège de France
Ulrike GUEROT, directrice générale du Centre Simone-Veil pour l’Europe à Berlin
Agnès BÉNASSY QUÉRÉ, professeur à l’École d’économie de Paris, Université Paris 1 et Présidente déléguée du Conseil d’analyse économique
Guillaume DUVAL, rédacteur en chef, Alternatives économiques
Xavier TIMBEAU, directeur du Département analyse et prévision de l’OFCE, observatoire français des conjonctures économiques
Pierre ROSANVALLON, professeur au Collège de France
Ulrike GUEROT, directrice générale du Centre Simone-Veil pour l’Europe à Berlin
Agnès BÉNASSY QUÉRÉ, professeur à l’École d’économie de Paris, Université Paris 1 et Présidente déléguée du Conseil d’analyse économique
Mais aussi les députés :
Pierre MOSCOVICI, ancien Ministre, député PS du Doubs
François BAROIN, ancien Ministre, député UMP de l’Aube
Eva SAS, députée EELV de l’Essonne
Pierre Alain MUET, député PS du Rhône, Vice-président de la Commission des Finances
Estelle GRELIER, ancienne députée européenne, députée PS de Seine Maritime
Chantal JOUANNO, ancienne Ministre, sénatrice UDI de Paris
Elisabeth GUIGOU, ancienne Ministre, députée PS de Seine-Saint-Denis, Présidente de la Commission des Affaires Étrangères
Pierre MOSCOVICI, ancien Ministre, député PS du Doubs
François BAROIN, ancien Ministre, député UMP de l’Aube
Eva SAS, députée EELV de l’Essonne
Pierre Alain MUET, député PS du Rhône, Vice-président de la Commission des Finances
Estelle GRELIER, ancienne députée européenne, députée PS de Seine Maritime
Chantal JOUANNO, ancienne Ministre, sénatrice UDI de Paris
Elisabeth GUIGOU, ancienne Ministre, députée PS de Seine-Saint-Denis, Présidente de la Commission des Affaires Étrangères
Morceaux choisis du discours de Claude Bartolone, Président de l’Assemblée nationale
"Mesdames et Messieurs, nous sommes des amoureux de l’Europe. Nous savons ce qu’a pu représenter le « rêve » européen au lendemain de la guerre pour installer un continent de paix et de prospérité. Le rêve, l’utopie même ! Nous tous, ici, mesurons le chemin parcouru. En apportant la paix, l’Europe a relevé sa première mission historique.
Mais, nous savons aussi que, dans la crise, l’Europe peine à se faire aimer. Elle a pris trop de distance avec les peuples, leurs souffrances, leurs espérances. Pire, elle a inventé un remède pire que le mal : l’austérité. Avec les résultats que l’on sait : une croissance quasi-nulle sur les 3 dernières années, un chômage à 12 % en zone euro ; un chômage des jeunes à 25%.
Aujourd’hui, cette situation nourrit notre adversaire, l’euro-hostilité. Elle se nourrit du désamour des peuples vis-à-vis de l’Europe jugée impuissante, silencieuse ou froide face aux problèmes essentiels que sont le chômage, la pauvreté, le déclassement, et la souffrance sociale.
L’euro-hostilité a pris une forme politique monstrueuse : le populisme, qui fédère à travers toute l’Europe une constellation de dissidences aux intérêts pas toujours convergents : les eurosceptiques, les nationalistes, les partis du repli sur des bases culturelles ou ethniques.
L’Europe, ce n’est pas les autres. C’est une part de nous, et nous en sommes une part. Alors, déjouer le traquenard populiste, c’est savoir pointer le bon enjeu. L’enjeu, ce n’est pas pour ou contre l’Europe, mais quel projet politique pour l’Europe."
Retrouvez son discours en intégralité
Lire le Manifeste pour une union politique de l'euro
Mais, nous savons aussi que, dans la crise, l’Europe peine à se faire aimer. Elle a pris trop de distance avec les peuples, leurs souffrances, leurs espérances. Pire, elle a inventé un remède pire que le mal : l’austérité. Avec les résultats que l’on sait : une croissance quasi-nulle sur les 3 dernières années, un chômage à 12 % en zone euro ; un chômage des jeunes à 25%.
Aujourd’hui, cette situation nourrit notre adversaire, l’euro-hostilité. Elle se nourrit du désamour des peuples vis-à-vis de l’Europe jugée impuissante, silencieuse ou froide face aux problèmes essentiels que sont le chômage, la pauvreté, le déclassement, et la souffrance sociale.
L’euro-hostilité a pris une forme politique monstrueuse : le populisme, qui fédère à travers toute l’Europe une constellation de dissidences aux intérêts pas toujours convergents : les eurosceptiques, les nationalistes, les partis du repli sur des bases culturelles ou ethniques.
L’Europe, ce n’est pas les autres. C’est une part de nous, et nous en sommes une part. Alors, déjouer le traquenard populiste, c’est savoir pointer le bon enjeu. L’enjeu, ce n’est pas pour ou contre l’Europe, mais quel projet politique pour l’Europe."
Retrouvez son discours en intégralité
Lire le Manifeste pour une union politique de l'euro