Dominique Potier
Député de la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle
Audrey Bardot, suppléante







 
Vous êtes ici :
  Contact Lettre d'information Facebook Twitter


Vidéo à la une


Agenda
Samedi 18 mai

Détail de la journée

En circonscription

10h15-
11h30
Rencontre avec les responsables des syndicats pénitentiaires
Toul
12h00-
14h00

Marché campagnard du Foyer Rural de Choloy-Ménillot
Choloy-Ménillot

16h00-
17h00
Kermesse de l'association culturelle Franco-Turque
Toul
18h00-
19h00
Vernissage du 31ème salon d'art de Messein
Messein
 
 
NEWSLETTER
Restez informés des actualités de Dominique Potier en vous inscrivant à la newsletter

 


> L'activité de votre député sur le site citoyen NosDéputés.fr



contactPermanence parlementaire
27 avenue du Maréchal Foch
54200 TOUL
Tel : 03 83 64 09 99
Fax : 03 83 64 31 05
Nous écrire

Travaux législatifs

Jeudi 23 mars 2017

Le devoir de vigilance est aujourd'hui force de loi

Le devoir de vigilance est aujourd'hui force de loi
Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision ce jeudi 23 mars : les principes majeurs du devoir de vigilance sont aujourd'hui force de loi.



Après 4 ans de combat législatif et de résistance aux lobbies, la Loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d'ordre lève le voile juridique qui a trop longtemps permis l'irresponsabilité de certaines multinationales face aux atteintes graves aux droits humains et à l'environnement de leurs filiales et sous-traitants. C'est un nouveau pas pour la dignité de tous les « invisibles » dont les droits sont trop souvent méprisés au bout du monde.
 
C'est une limite posée au nom de l'éthique à la toute puissance économique. Le droit des sociétés a été fondé au 18ème siècle pour lutter contre la tyrannie. Nous avons légiféré afin qu'il n'en devienne pas l'instrument au 21ème siècle.
 
Je tiens à souligner la fabrique originale de cette Loi qui a pu aboutir grâce à une mobilisation exceptionnelle de la société civile (ONG et syndicats), de la persévérance des parlementaires et du soutien du Gouvernement dans la dernière ligne droite de cette mandature.
 
Je renouvelle enfin ma confiance au monde de l'entreprise pour faire de ce devoir de vigilance une étape vers une mondialisation plus loyale.
 
Nous regrettons la censure de l'amende civile. Elle n'est pas irréductible, des précisions pourront être apportées dans la prochaine mandature.  Et nous observons que, dès aujourd'hui,  une astreinte peut sanctionner une carence dans la prévention des risques.
 
Le plaidoyer européen, commencé à Berlin le 9 mars, se poursuivra à Bruxelles le 28. D'autres rendez-vous sont pris afin de promouvoir une directive européenne.
 
 
 
 
Assemblée nationale
CMS : Flexit©